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Suite de notre feuilleton sanitaire. Notre caissière d’hypermarché, non moins philosophe patentée, écrit dans son carnet les réflexions savantes que nourrit ce curieux laboratoire social, où règne la dictature hygiéniste du « masque pour tous ».
Après « Le masque inspire », savourez l’épisode 2: « Le masque protège ».
Fin 2019, au moment d’échanger nos vœux, qui aurait pu croire qu’un accessoire chirurgical s’imposerait en accoutrement normatif de la vie quotidienne ? Ainsi va le masque, censé protéger, nous-mêmes et notre prochain, d’un virus millésimé : Covid-19.
Outre sa fonction sanitaire, que signifie-t-il, le masque ? En littérature, comme dans notre culture populaire, porter un masque ne fait pas bonne figure. À tout le moins, il n’inspire guère confiance. En dépit de son bien-fondé, il est de mauvais augure. Rien de tel pour nourrir l’imagination. Rien de mieux pour le mettre en scène dans une nouvelle contemporaine où le masque conquiert quelques lettres de noblesse, parmi tous les soupçons qui l’accablent.
Là où la fiction vient soudain nous rassurer… Et nous convaincre de porter le masque !
Une nouvelle inédite en sept épisodesà savourer, dès aujourd’hui, dans notre confinement confiné-douillet.
Certains renouent avec les petites habitudes de la saison 1, au nom d’un empirisme pragmatique qui aurait fait ses preuves.
D’autres cherchent à inventer un confinement « assez cool », avec plus de sagesse, plus de sérénité, plus de résilience — oui, il faut bien le placer quelque part ce mot à la mode, qui vous donne soudain un air intello —.
D’autres encore refusent de se poser la question, tout simplement parce qu’elle ne propose aucune réponse, et qu’elle vient défier notre besoin vital de projection.
Entre émotions et sensations, entre auto-séquestration et frustration, le confinement n’est-il pas la source d’une littérature débridée ? Là où l’imagination vient « hausser le réel d’un ton », selon la conviction de notre ami Gaston (Bachelard). Là où l’inspiration vient donner un sens au temps.
Alors sans complexe, haussons le réel d’un ton en revisitant le CONFINEMENT-SAISON 1, Au fil d’une nouvelle que j’ai écrite en avril 2020 : « Bérengère est en colère »… Version politiquement peu correcte d’un confinement printanier tout aussi étrange que notre confinement automnal.
Bonne lecture.
NB- Suivre ce lien pour lire ma nouvelle — BERENGERE.pdf