Explorons un nouveau mot viral, agaçant comme il se doit, qui réalise l’exploit de ne pas figurer dans cette phrase. Preuve que la langue écrite nous invite un peu plus à réfléchir…
Tantôt elle amuse, tantôt elle exaspère. Tantôt elle a un brin de pertinence, tantôt elle cède à la facilité. La locution « du coup » sert de béquille aux babillages, au rythme de conversations aussi bancales que futiles.
Est-ce une contagion, une épidémie, une invasion ? Les esprits légers la mettent sur le compte de la mode. Les puristes la rangent parmi les barbarismes signant la décadence de la langue de Molière. Inutile de trancher : rien n’explique ce virus sémantique. Et les paris restent ouverts. Combien de fois, par jour, entendons-nous cette locution ?