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résilience

  • MOT VIRAL 03

    Comment vivre ce CONFINEMENT-SAISON 2 ? home-confinement.jpg

    Certains renouent avec les petites habitudes de la saison 1, au nom d’un empirisme pragmatique qui aurait fait ses preuves.

    D’autres cherchent à inventer un confinement « assez cool », avec plus de sagesse, plus de sérénité, plus de résilience — oui, il faut bien le placer quelque part ce mot à la mode, qui vous donne soudain un air intello —.

    D’autres encore refusent de se poser la question, tout simplement parce qu’elle ne propose aucune réponse, et qu’elle vient défier notre besoin vital de projection.

    Entre émotions et sensations, entre auto-séquestration et frustration, le confinement n’est-il pas la source d’une littérature débridée ? Là où l’imagination vient « hausser le réel d’un ton », selon la conviction de notre ami Gaston (Bachelard). Là où l’inspiration vient donner un sens au temps.

    Alors sans complexe, haussons le réel d’un ton en revisitant le CONFINEMENT-SAISON 1, Au fil d’une nouvelle que j’ai écrite en avril 2020 : « Bérengère est en colère »… Version politiquement peu correcte d’un confinement printanier tout aussi étrange que notre confinement automnal.

    Bonne lecture.

    NB- Suivre ce lien pour lire ma nouvelle — BERENGERE.pdf

  • OPEN IN LIVE (2/3)

    En direct du 16e Open d’échecs de Villard-de-Lans (Isère) —

    La chronique in live de Jacques GIMARD, « pousseur de bois » persévérant, en cure de sevrage.

    « JE PERDS DONC J’APPRENDS »

    Open-08.png« Dans la vie, je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. » Qu’il est bon de convoquer le sage Nelson Mandela au moment d’analyser une partie d’échecs ne laissant derrière elle que des sueurs et des larmes ! Prix Nobel de la Paix, icône totémique de la résistance à l’oppression, Nelson est de bon secours dans les moments sombres du dépit échiquéen.

    Oui, je perds, donc j’apprends. Seule cette sentence parvient à me consoler dès que je couche mon Roi sur l’échiquier. Geste rituel pour signifier l’abandon. Hommage implicite pour féliciter mon adversaire, dans la tradition chevaleresque du noble jeu.

    Ici comme ailleurs, à l’Open de Villard-de-Lans, — quoi qu’en disent les philosophes esthètes du jeu d’échecs —, seule la victoire est belle. Et la défaite a toujours un goût amer. Alors, sans complexe ni pudeur, osons une petite excursion dans le drame intime qui se noue sur l’échiquier.

    Amateurs et grands maîtres sont (presque) égaux devant l’échiquier, du moins dans le rapport à l’adversité. Après avoir joué mon premier coup, je m’accorde une bonne minute pour dresser l’inventaire de mon adversité. Parce que je sais devoir affronter, — pendant plus de quatre heures durant, peut-être —, trois adversaires en une même unité de lieu.

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