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Mon saint patron

  • ACTU & NOSTALGIE N°50

    Point-de-vue.jpgComme la nostalgie ne boude jamais l’allégresse, sacrifions pour une fois à l’actualité légère en évoquant le carnet rose mondain : la naissance de Jacques et Gabriella, les jumeaux d’Albert II et de Charlene.

    Plutôt qu’abonder dans les commentaires sur  la dynastie Grimaldi, c’est le choix des prénoms qui appelle ce billet de bonne humeur, avec une pointe de fierté toute narcissique.

    « Jacques pour régner, Gabriella pour le glamour », titre un article du Figaro Madame qui n’oublie pas de souligner la promotion princière d’un prénom désuet, pour ne pas dire suranné.

    Dans les registres de l’état-civil comme dans les fichiers de marketing direct, Jacques demeure un prénom daté, fort en vogue dans les décennies 1930-1950. Rien d’étonnant alors à ce que les Jacques du XXIe siècle soient abreuvés de mails publicitaires pour l’installation de baignoires adaptées au grand âge ou pour l’achat de prothèses auditives.

    Rendons grâce à la famille Grimaldi d’avoir soudain rajeuni ce prénom apostolique, promis désormais à un regain de popularité auprès de jeunes couples en quête d’un joli prénom moderne pour leur nouveau né.

    Au Rocher de Monaco, tous les Jacques du XXe siècle vouent une reconnaissance éternelle, avec une tendre pensée pour « Jacques, le petit Prince »...

    Cf. l'article du Figaro Madame —  http://madame.lefigaro.fr/celebrites/jacques-pour-regner-gabriella-pour-faire-un-disque-111214-93369?a1=DOL-139104&a3=77-4591478&a4=DOL-139104-77-4591478

    Cf. l'article Jacques, prénom du jour — http://www.plurielles.fr/parents/enfants-bebes/le-prenom-du-jour-jacques-7934421-402.html

    Cf. chronique Mon saint patron — http://nostaljg.hautetfort.com/mon_saint_patron/

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  • 25 JUILLET : N'OUBLIEZ PAS SAINT-JACQUES !

    Saint Jacques le Majeur, fils de Zébédée et de Salomé, était frère de saint Jean l'évangélise. On le surnomme le Majeur, pour le distinguer de l'apôtre du même nom nommé le Mineur, qui fut évêque de Jérusalem. Il était de Galilée et vint au monde douze ans avant Jésus-Christ. Il exerçait la profession de pêcheur, ainsi que son père et Jean, son frère. Un jour qu'il nettoyaient leurs filets dans une barque, sur les bords du lac de Génésareth, Jésus appela les deux frères, et à l'instant, quittant leur barque et leur père, ils se mirent à sa suite et furent bientôt agrégés au collège des apôtres.
    Le divin Sauveur leur donna à tous deux le surnom de Boanergès, enfants du tonnerre, sans doute à cause de l'activité de leur zêle. Le choix que Jésus fit des deux frères pour être, avec Pierre, témoins de sa transfiguration, et plus tars de sa prière au jardin des Oliviers, montre assez l'affection dont il les honorait. Ce fut apparemment ce qui les enhardit à faire demander par leur mère les premières places dans son royaume. Le Sauveur ne leur promit que la souffrance, et, du reste, après la Pentecôte, n'eurent plus d'autre ambition.

    Source : M. L'abbé L. JAUD .- Vie des saints pour tous les jours de l'année
    (Tours, Maison Mame et Fils, nouvelle édition, 1905)

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  • VERS LE CHAMP DE L'ÉTOILE

    C'est au milieu du IXe siècle que, selon la légende, un ermite en prière, guidé par une étoile, redécouvrit le lieu oublié de sépulture de l'apôtre Jacques, échoué là sur une barque de pierre, après son martyre à Jérusalem. En ce champ de l'étoile (campus stellæ), il érigea un humble sanctuaire qui devint bientôt lieu de pèlerinage. Allant d'église en église, de lieu saint en lieu saint, les pèlerins tracèrent bientôt à travers l'Europe leurs chemins vers le Finistère, aux confins de la Galice.
    Les chemins de Saint-Jacques ne nous invitent-ils pas aussi à une itinérance musicale ?
    Rythme des pas, chants de marche, musiques liturgiques qui portent les prières…chants de la terre natale, dont on se souvient à la halte, chants des compagnons de voyage auxquels on prête l'oreille, récits chantés des miracles et légendes du chemin, rivalisent de merveilleux avec la belle histoire de Saint-Jacques.

    Source : disque Ensemble Amadis.- Sur les chemins de Compostelle (Jade, 1999)


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