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Mon humble avis

  • MOT VIRAL 06

    « En vrai » même si cela sonne faux

    En.vrai.jpeg« En vrai », cette locution adverbiale a le chic de s’inviter dans le cortège processionnaire des tics idiomatiques sous l’allure de la vérité révélée. Raison assez subliminale pour l’accepter telle qu’elle se proclame : un cri de cœur jailli de la sincérité.

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  • MOT VIRAL 05

    Meuf : histoire d’un mot snob.

    Là où ce mot viral révèle des mutations plus ou moins connotées. Est-il sympa ou malveillant, neutre ou vulgaire, ce mot qui sent la fleur de banlieue ? A vous de trancher, selon votre sensibilité au panurgisme linguistique.

     1__3_.png« Tu fais trop la meuf », « arrête de faire la meuf », « fais pas ta meuf ». Admettons que ces expressions ne font pas honneur à la cause féministe. Et pourtant, depuis plus de vingt ans, le mot meuf se revendique plus cool que le conventionnel nana.

    Exprimerait-il une quête de fraternité générationnelle ? Toujours est-il que le mot a pris racine dans une jeunesse bourgeoise toute excitée à l’idée de s’encanailler avec les mots de la banlieue plutôt qu’avec ses maux. Snob, le mot meuf ? Oui, au sens étymologique du terme, sine nobilitate, sans noblesse.

    Ainsi va le panurgisme linguistique du sexisme : difficile de trouver la source de ces triviales apostrophes. Que signifient-elles ? Relèvent-elles de la mise en garde ou de la moquerie ? Sont-elles dégradantes pour la gent féminine ? Immersion improvisée dans le langage de la rue. Curiosité dictée par le silence conspirateur des lexiques en tout genre.

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  • MOT VIRAL 04

    Explorons un nouveau mot viral, agaçant comme il se doit, qui réalise l’exploit de ne pas figurer dans cette phrase. Preuve que la langue écrite nous invite un peu plus à réfléchir…

    Du.coup-A.jpegTantôt elle amuse, tantôt elle exaspère. Tantôt elle a un brin de pertinence, tantôt elle cède à la facilité. La locution « du coup » sert de béquille aux babillages, au rythme de conversations aussi bancales que futiles.

    Est-ce une contagion, une épidémie, une invasion ? Les esprits légers la mettent sur le compte de la mode. Les puristes la rangent parmi les barbarismes signant la décadence de la langue de Molière. Inutile de trancher : rien n’explique ce virus sémantique. Et les paris restent ouverts. Combien de fois, par jour, entendons-nous cette locution ?

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