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émotions

  • FINIR À YZEURE

    « Tu vas finir à Yzeure ! » Combien de fois, dans ma jeunesse bourbonnaise, ai-je entendu cet avertissement en guise de boutade ? Eh bien oui, plus de cinquante après, j’ai fini à Yzeure.

    Yzeure-Affiche.jpgNon point enfermé dans l’hôpital psychiatrique de sinistre réputation. Mais auto-séquestré, le temps d’un week-end de novembre, dans un foyer socio-culturel niché dans un quartier banal de cette morne commune située en lisière de Moulins. Auto-séquestré pour une cause romantique, celle du noble jeu. Autrement dit, inscrit de mon plein gré à un tournoi d’échecs. Histoire de renouer avec l’ambiance d’un vrai tournoi d’échecs « dans la vraie vie ». Histoire de me désintoxiquer de l’addiction échiquéenne sur le web. Histoire de revivre les émotions, euphorisantes ou éprouvantes, que l’échiquier nous inflige comme nul autre pareil, sous l’arbitrage implacable du maître du temps, la fameuse pendule, bourreau électronique aussi sentencieux que silencieux, dépouillé du tic-tac anxiogène de jadis. Mémoire d’un folklore échiquéen que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître.

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  • MOT VIRAL 03

    Comment vivre ce CONFINEMENT-SAISON 2 ? home-confinement.jpg

    Certains renouent avec les petites habitudes de la saison 1, au nom d’un empirisme pragmatique qui aurait fait ses preuves.

    D’autres cherchent à inventer un confinement « assez cool », avec plus de sagesse, plus de sérénité, plus de résilience — oui, il faut bien le placer quelque part ce mot à la mode, qui vous donne soudain un air intello —.

    D’autres encore refusent de se poser la question, tout simplement parce qu’elle ne propose aucune réponse, et qu’elle vient défier notre besoin vital de projection.

    Entre émotions et sensations, entre auto-séquestration et frustration, le confinement n’est-il pas la source d’une littérature débridée ? Là où l’imagination vient « hausser le réel d’un ton », selon la conviction de notre ami Gaston (Bachelard). Là où l’inspiration vient donner un sens au temps.

    Alors sans complexe, haussons le réel d’un ton en revisitant le CONFINEMENT-SAISON 1, Au fil d’une nouvelle que j’ai écrite en avril 2020 : « Bérengère est en colère »… Version politiquement peu correcte d’un confinement printanier tout aussi étrange que notre confinement automnal.

    Bonne lecture.

    NB- Suivre ce lien pour lire ma nouvelle — BERENGERE.pdf