Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Postage & Vintage - Page 56

  • ACTU ET NOSTALGIE N°20

    Domestique-02.jpgLa nostalgie oserait-elle jouer à décharge dans la sinistre affaire DSK ? On pourrait aisément le croire si l’on se réfère aux stupéfiantes explications qu’allèguent les supporters inconditionnels du French Lover et non moins ex-futur président de la République française.

    Au lendemain de sa spectaculaire incarcération, le clergé médiatique a trouvé refuge dans la langue de bois pour faire prévaloir, comme il se doit, la présomption d’innocence et pour trouver des circonstances atténuantes dans sa « flatteuse réputation de séducteur »… qui ferait honneur au genre français !

    Argutie machiste pour le moins paradoxale : si DSK aime tant les femmes, pourquoi s’abaisserait-il à les violenter ?

    L’indécence atteint son comble lorsqu’un zélé plaideur, d’ordinaire plus subtil, met cet « écart de conduite » sur le compte d’un banal « troussage de domestique » à la mode de la Belle Époque.

    Et voilà que la nostalgie s’empare soudain de nos fins penseurs cathodiques : violer une femme de chambre, ne serait-ce pas, selon nos traditions gauloises, un élément de standing pour un expert international promis en Messie de notre République désenchantée ?

    Le mythe de la soubrette pas farouche n'arrive-t-il pas à point nommé pour dissiper les soupçons d’une perversité trop encombrante ?

    À la vérité, peu importe que « DSK the Perv » soit séducteur ou prédateur… Car, dans le grand cirque de la communication politique, la messe est déjà dite : par son allure arrogante, ploutocrate et obscène, l’ex-chouchou des sondages entre dans l’histoire par la grande porte, — sans doute celle qu’il na pas choisie —.

    Mieux que Félix Faure, ayant soudain perdu « sa » connaissance, DSK vient de consacrer la déviance sexuelle parmi les mœurs ordinaires de la vie institutionnelle française… Mais manque de chance pour lui : la soubrette ne s’est pas dérobée par la porte de service.

     

    Pour revisiter le mythe de la soubrette pas farouche, consulter ce lien de circonstance :

    Domestique-03.jpg

    Humour-01.jpg

     

     

  • ACTU ET NOSTALGIE N°19

    Porsche Corgi.jpgLa nostalgie ne prendrait-elle pas un malin plaisir à nous narguer ? Le modeste collectionneur de voitures « Corgi Toys neuves en boîte » que je suis se pose la question.

    Au moment où la presse se gausse du pas de clerc de DSK, désormais estampillé pour le restant de sa vie « candidat socialiste qui roule en Porsche », je constate que la Porsche Carrera 8 ne figure même pas dans ma collection de voitures miniatures !

    Mais maintenant que la marque Porsche est associée, bien malgré elle, à une signature ostentatoire de la gauche caviar, voilà soudain que l’envie me passe d’en posséder une, fût-ce en modèle réduit.

    Ironie de l’histoire : les socialistes viennent de fêter en petites pompes le trentième anniversaire de l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République, un des rares socialistes qui osa dénoncer « l’arrogance de l’argent ».

    Mais diable à quoi tient cette fascination du luxe clinquant chez DSK ? Poser la question, ce serait commettre l’ignominie, — si l’on en croit de vertueux journalistes à l’indignation très sélective —, de réveiller les vieux démons de l’antisémitisme. La question est donc taboue, la réponse aussi.

    Pour autant, la légende est d’ores et déjà bien installée puisque la marque Porsche vient de reprendre à son compte cette anecdote politico-médiatique pour l’ériger en base line de sa campagne publicitaire.

    Bon coup de pub pour la marque allemande. Et Mauvaise affaire pour les collectionneurs de Corgi Toys. La cote de mon modèle convoité va s’envoler… Tout cela à cause de DSK et de sa conception bling-bling de la socialiste attitude.

     

    Porsche Panamera.jpg

    ouest-france.fr - Porsche se fait un bon coup de pub avec la polémique DSK - Politique


     

  • FUTUR ANTÉRIEUR N°2

    An2000- - copie.jpgLorsqu’elle se conjugue au futur antérieur pour revisiter l’imaginaire de la voiture de l’an 2000, la nostalgie nous rendrait presque jaloux…

    Au regard de la sacro-sainte bagnole, le progrès technique contribue-t-il vraiment à améliorer notre qualité de vie ? Le doute n’était pas permis dans les années 1950 : les Trente Glorieuses magnifiaient les signes ostentatoires de réussite, de confort et de luxe, ceux que de splendides carrosseries savaient si bien faire miroiter…

    Rien d’étonnant alors si les esprits visionnaires de l’époque projetaient sur le troisième millénaire des valeurs esthétiques parmi lesquelles la discrétion ne trouvait guère sa place.

    Ainsi va l’anticipation : comme « on n’arrête pas le progrès », l’imagination est débridée. L’extravagance est de mise. La belle voiture comble d’aise les auxiliaires être et avoir. Alors tout est bien dans le meilleur des mondes…


    Agent circulation-.jpg

    Source : Agent de police de la circulation - Album du Chocolat Aiglon - L'An 2000 (1953) Illustrateur : Léon Goetgeluck


    ARRÊT SUR IMAGE —  Cette ambiance de boulevard périphérique saturé nous est familière bien sûr. Étrange impression, néanmoins, sous le jeu des ces formes rondes et colorées : le progrès semble si sympathique dans ce joyeux embouteillage de l’an 2000. On s’interroge sur l’utilité de ce policier courageux dont le casque est relié à un masque à oxygène, pollution oblige. On ne se lasse pas d’admirer le design furieusement vintage des voitures du futur. On s'étonne de la présence de ce curieux véhicule bleu, au premier plan, dont les ailes sur le toit suggèrent l’invention de la voiture volante. Pourquoi diable son conducteur n’a-t-il pas pris la voie des airs pour fuir ce bouchon d’enfer ? Question incongrue, voyons : l’anticipation n’a que faire des esprits rabat-joie !