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  • ACTU ET NOSTALGIE N°23

    Education morale.jpgPourquoi puiser dans la nostalgie les seules références pédagogiques des leçons de morale ? Les nombreux articles de presse consacrés à la circulaire du ministre Luc Chatel, portant rétablissement de l’enseignement de la morale à l’école primaire, ne se posent pas la question. En clin d’œil malicieux au folklore scolaire, tous se plaisent à évoquer les souvenirs des générations précédentes, à l’appui de photos délicieusement vintage et d’exemples aussi cocasses qu’édifiants.

    Le rituel de la leçon de morale amuse, son contenu intrigue, sa pertinence interroge : assez d’angles insolites pour offrir aux journalistes une façon originale d’évoquer la rentrée des classes de façon plus distrayante que s’y prête d’ordinaire ce dernier « marronnier » de l’été…

    Comment faire du neuf avec du vieux ? Comment agrémenter un enseignement réputé jadis pour son austérité ? Quel regard les écoliers du XXIe siècle portent-ils sur les éternelles maximes de morale ?

    Attendons les reportages sur une vraie leçon de morale à la mode 2011. S’ouvrira alors un autre débat où la nostalgie peinera à se reconnaître.

     

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     Source : France Soir, 7 septembre 2011

     À MÉDITER —

    Le bonheur, c’est continuer de désirer ce qu’on possède. 

    Saint Augustin

     

    1276097246.jpgPour les enseignant(e)s qui ne sauront pas trop s’y prendre, — même après avoir lu la circulaire — … mon livre s’impose comme la référence. Avec toute l’humilité que la morale oblige, bien sûr ! 

    Jacques GIMARD — Cahier pratique de morale (Paris, Éditions Hors Collection, avril 2009, 15,5 sur 23,5 cm, 96 pages, illustrations NB, 12 €)

     

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  • ACTU ET NOSTALGIE N°20

    Domestique-02.jpgLa nostalgie oserait-elle jouer à décharge dans la sinistre affaire DSK ? On pourrait aisément le croire si l’on se réfère aux stupéfiantes explications qu’allèguent les supporters inconditionnels du French Lover et non moins ex-futur président de la République française.

    Au lendemain de sa spectaculaire incarcération, le clergé médiatique a trouvé refuge dans la langue de bois pour faire prévaloir, comme il se doit, la présomption d’innocence et pour trouver des circonstances atténuantes dans sa « flatteuse réputation de séducteur »… qui ferait honneur au genre français !

    Argutie machiste pour le moins paradoxale : si DSK aime tant les femmes, pourquoi s’abaisserait-il à les violenter ?

    L’indécence atteint son comble lorsqu’un zélé plaideur, d’ordinaire plus subtil, met cet « écart de conduite » sur le compte d’un banal « troussage de domestique » à la mode de la Belle Époque.

    Et voilà que la nostalgie s’empare soudain de nos fins penseurs cathodiques : violer une femme de chambre, ne serait-ce pas, selon nos traditions gauloises, un élément de standing pour un expert international promis en Messie de notre République désenchantée ?

    Le mythe de la soubrette pas farouche n'arrive-t-il pas à point nommé pour dissiper les soupçons d’une perversité trop encombrante ?

    À la vérité, peu importe que « DSK the Perv » soit séducteur ou prédateur… Car, dans le grand cirque de la communication politique, la messe est déjà dite : par son allure arrogante, ploutocrate et obscène, l’ex-chouchou des sondages entre dans l’histoire par la grande porte, — sans doute celle qu’il na pas choisie —.

    Mieux que Félix Faure, ayant soudain perdu « sa » connaissance, DSK vient de consacrer la déviance sexuelle parmi les mœurs ordinaires de la vie institutionnelle française… Mais manque de chance pour lui : la soubrette ne s’est pas dérobée par la porte de service.

     

    Pour revisiter le mythe de la soubrette pas farouche, consulter ce lien de circonstance :

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  • JE SAIS TOUT N°3

    JST03-01.jpgSi les animaux préhistoriques tiennent une place si particulière dans le bestiaire de l’enfance, n’est-ce pas parce que l’imagination aime explorer le fantastique ? Et quand la nostalgie s’en mêle, l’émotion renaît intacte, comme sait si bien le faire JE SAIS TOUT.

    Certes, en 1969, on ne songeait pas à prélever de l’ADN d’un mammouth prisonnier des glaces de Sibérie pour tenter quelque expérience de clonage. Le rêve se situait ailleurs. Il était plus simple, plus naïf aussi. On cherchait à comparer la taille du mastodonte à celle d’un éléphant. On se demandait de quoi était constituée son épaisse fourrure. On cherchait surtout à savoir pourquoi et comment cette race préhistorique avait disparu. Assez de mystères pour prendre plaisir à s’instruire. Réjouissance simplette, mais tellement délicieuse, en ce XXIe siècle blasé de tout…

    EXTRAIT —

    Cette semaine, nous voici dans l’histoire de l’homme au temps du mammouth, cet animal préhistorique qui n’est en réalité qu’un Babar géant et chevelu. Pourquoi a-t-il disparu de la terre depuis l’Âge de pierre ? Les savants sont encore à en discuter. Selon une des explications, ce pauvre mammouth aurait été victime des grandes glaciations à l’époque où l’hémisphère boréal s’était considérablement refroidi et il n’aurait pu résister au froid malgré son épaisse toison. Il aurait ainsi disparu corps et biens du globe terrestre sous l’effet de ce cataclysme comme tant d’autres espèces qui ont fourmillé depuis l’apparition de la vie. Il ne reste plus aujourd’hui du mammouth que des ossements fossilisés ou des dessins le représentant sur les parois de grottes préhistoriques en Dordogne par exemple où nos ancêtres lointains l’ont considéré comme un de leurs gibiers favoris, même s’ils n’étaient outillés pour le chasser que d’armes de pierre et de bois fort primitives, puisque l’Âge de la pierre est appelé ainsi simplement parce qu’à cette époque on ne savait pas encore travailler les métaux.

    Source : JE SAIS TOUT n°3 — L’aventure Humaine de tous les temps (Paris, Édi-Monde, 29 avril 1969)

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