Nouveau souffle de nostalgie sur cette rentrée scolaire : le ministre de l’Éducation nationale, Luc Chatel, vient de publier une circulaire portant (r)établissement des leçons de morale à l’école primaire.
Dans une précédente chronique, en juin dernier, nous avions déjà évoqué cette perspective.
Aujourd’hui, la presse s’en empare de nouveau, toujours sous le même angle : celui d’une discipline vieillotte, sacrifiée sur l’autel libertaire des années soixante-dix au cours desquelles de beaux esprits nous invitaient à « jouir sans contrainte »…
Désuètes, les sentences moralisatrices l’ont toujours été. Mais leur force incantatoire traverse soudain les siècles pour raviver la mission éducative de l’école républicaine si tant est que nos « hussards noirs » aient encore la foi pour former des citoyens instruits, éclairés et responsables…
Mais cela, c’est déjà une autre histoire. Ou plutôt un tabou.
Cf. lien ad hoc : article suivi du texte de ladite circulaire

À MÉDITER —
Une morale nue nous apporte de l’ennui,
Le conte fait passer le précepte avec lui.
Jean de La Fontaine
Pour les enseignant(e)s qui ne sauraient pas trop s’y prendre, — même après avoir lu la circulaire — … mon livre s’impose comme la référence. Avec toute l’humilité que la morale oblige, bien sûr !
Jacques GIMARD — Cahier pratique de morale (Paris, Éditions Hors Collection, avril 2009, 15,5 sur 23,5 cm, 96 pages, illustrations NB, 12 €)
En écho à la parution de mon roman historique « Trompe-la-Mort, les carnets secrets de Pierre Paoli, agent français de la Gestapo », je propose une CONFÉRENCE monographique sous l’intitulé :
Trop facile de trancher là, sur le vif. N’est-ce pas confortable de juger en s’abritant derrière le verdict de l’Histoire ?
Quel étrange plaisir la nostalgie prend-elle à associer les grandes catastrophes de l’humanité aux récits marquants de notre enfance ? Comme nul autre pareil, le magazine hebdomadaire JE SAIS TOUT impressionnait les jeunes esprits autant par l’image que par le texte. Le naufrage du Titanic était jadis d’autant plus mystérieux que le paquebot réputé insubmersible était considéré à jamais perdu dans les fonds marins. L’épave était alors introuvable et pour peu qu’elle fût localisée, elle se serait avérée inapprochable pour la technologie de la décennie 1960…
