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Mes publications - Page 12

  • ACTU ET NOSTALGIE N°26

    Ortho-11.jpgLa nostalgie serait-elle plus forte que l’insaisissable « air du temps » ? La question surgit à l’esprit au moment où le sempiternel débat sur la réforme de l’orthographe revient au goût du jour, sans comprendre vraiment pourquoi…

     À en croire une énième réforme datant de 1990, certaines règles d’orthographes auraient été simplifiées par voie règlementaire, avec la bonne intention de décomplexer les complexés face aux subtilités de la langue française.

     La cause semble louable bien sûr, mais il faut bien admettre, vingt après, qu’elle s’avère beaucoup plus source de confusion que de simplification.

    Entre les règles d’usage et les prescriptions administratives, entre les rigueurs imposées jadis et les tolérances décrétées aujourd’hui, l’orthodoxie orthographique a perdu ses repères… et son repaire !

    Entre la hiérarchie ministérielle et les enseignants, un autre interlocuteur s’invite dans le débat : l’édition scolaire.

    Comment promouvoir une nouvelle orthographe pour certains mots réputés « compliqués » lorsque le support pédagogique essentiel demeure les « textes d’auteurs » qui, eux, s’en tiennent à la vraie orthographe, celle de nos aïeux éclairés ?

    Faut-il réformer l’orthographe pour dissimuler la honte que nous inflige les jeunes générations incultes ? Répondre oui, c’est se résoudre à leur ressembler et à niveler l’éducation nationale par le bas.

    Curieuse ambition pour une France en quête de « réenchantement »

    Cf. deux liens ad hoc pour se lamenter un peu plus —

    http://www.leparisien.fr/societe/savez-vous-que-les-regles-d-orthographe-ont-change-09-11-2011-1710305.php

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/212626;l-orthographe-la-science-des-imbeciles-mais-j-y-tiens.html

     

    §

    Mais-Ou-Et.jpgEn écho à cette querelle byzantine, mon petit manuel ose vanter les charmes insoupçonnés de l'othodoxie.

    Faut-il cultiver la nostalgie de la « belle orthographe » ? C’est la question qu’il posait il y a un an tout juste.

    Puisque que l’exception confirme la règle, ce cahier de grammaire dresse la liste exhaustive de nos exceptions françaises.

    À l’appui d’exercices ludiques, de dictées amusantes et d’astuces mnémotechniques, apprenez à déjouer les pièges de notre langue avec ce cahier de « grammaire à l’ancienne ».

    Une façon distrayante de comparer, en famille ou entre amis votre virtuosité grammaticale sans recourir au pitoyable « correcteur orthographique » de logiciels providentiels…

    Jacques GIMARD — Mais ou et donc or ni car ? — Cahier de Grammaire — (Paris, Éditions Hors Collection, février 2010, 15,5 sur 23,5 cm, 96 pages, illustrations NB, 12 €)

     

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  • PIERRE PAOLI, AGENT DE LA GESTAPO (4)

    paoli enfant.jpgLa nostalgie peut-elle s’immiscer dans les « années sombres » de l’Occupation ? Je sais que la question taraude certains lecteurs(rices) de mon roman historique TROMPE-LA-MORT tant le sujet traité — les cahiers secrets de Pierre Paoli agent français de la Gestapo — paraît dérangeant…

    La barbarie s’accommode-t-elle d’un zeste d’empathie ? La monstruosité incarnée se prêterait-elle à une explication rationnelle ? Le sadisme le plus abject peut-il se voir reconnaître des circonstances atténuantes ? Voilà bien longtemps déjà que le tribunal de l’Histoire a rendu son verdict : s’il est juste de rendre hommage aux héros, il est sacrilège, presque indécent, de s’intéresser aux salauds, ces « patriotes dévoyés » comme les appelait le général de Gaulle.

    Les romans explorant cette période, pour la plupart d’entre eux, sont pavés de bons sentiments : l’honneur y est sauf et la dignité exaltée.

    Le mien se nourrit des pires instincts de l’homme quand tout semble à jamais perdu : l’ambition aveugle et elle s’affranchit de toute émotion…

    La guerre déshumanise. Elle désinhibe les pulsions comme les rancœurs. TROMPE-LA-MORT en apporte un témoignage brut, d’autant plus glaçant que les faits sont authentiques.

    Cette chronique vous donne libre parole bien sûr : à vous de livrer vos impressions…

     

    EXTRAIT —

    Jeudi 1er avril 1943

    PP-04.jpgMa période probatoire a dépassé mes espérances. Erich Hasse et Karl Dreyer, mes deux patrons, ne sont pas causants. Mais hier soir, devant mes collègues, ils ne tarissaient pas d’éloges à mon sujet lors du toast qu’ils ont levé à ma promotion. Mon embauche est confirmée. Mieux encore, en reconnaissance de mes « résultats fort prometteurs », je codirige désormais la section A2, d’égal à égal, avec Max Winterling.

    Je suis fier de cette promotion. J’ai peine à réaliser en écrivant ces lignes. Je n’ai pas compté mes heures, il est vrai, pour démontrer ce dont je suis capable. J’ai pris l’initiative de coordonner les services dans le traitement des lettres de dénonciation que nous recevons tous les jours. Je fais profiter la maison de ma bonne connaissance du Cher. J’ai tissé un solide réseau d’informateurs parmi mes relations entre Aubigny, Bourges et Vierzon. Assez d’atouts, je crois, pour réprimer les exactions communistes et mettre hors d’état de nuire les partisans du bolchévisme. Alors je dois faire honneur à mon grade. Dès lundi, je vais m’atteler à la formation intensive qu’Erich Hasse veut me dispenser en personne.

    Ce matin, il m’a remis un ausweis — laissez passer —, un Luger parabellum de calibre 9mm, assorti d’un port d’armes. Puis il a commencé à m’initier aux diverses techniques policières. La semaine prochaine, il va m’expliquer le protocole règlementaire des interrogatoires, et surtout le bon usage des méthodes fortes, « juste pour le cas où elles s’avèrent nécessaires », m’a-t-il précisé avec un rictus énigmatique.

     Source : Jacques GIMARD — Trompe-la-Mort — Les cahiers secrets de Pierre Paoli, agent français de la Gestapo (Éditions Qui Lit Vit, 320 pages, format 14x20 cm, 22 €)

     

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  • ACTU ET NOSTALGIE N°23

    Education morale.jpgPourquoi puiser dans la nostalgie les seules références pédagogiques des leçons de morale ? Les nombreux articles de presse consacrés à la circulaire du ministre Luc Chatel, portant rétablissement de l’enseignement de la morale à l’école primaire, ne se posent pas la question. En clin d’œil malicieux au folklore scolaire, tous se plaisent à évoquer les souvenirs des générations précédentes, à l’appui de photos délicieusement vintage et d’exemples aussi cocasses qu’édifiants.

    Le rituel de la leçon de morale amuse, son contenu intrigue, sa pertinence interroge : assez d’angles insolites pour offrir aux journalistes une façon originale d’évoquer la rentrée des classes de façon plus distrayante que s’y prête d’ordinaire ce dernier « marronnier » de l’été…

    Comment faire du neuf avec du vieux ? Comment agrémenter un enseignement réputé jadis pour son austérité ? Quel regard les écoliers du XXIe siècle portent-ils sur les éternelles maximes de morale ?

    Attendons les reportages sur une vraie leçon de morale à la mode 2011. S’ouvrira alors un autre débat où la nostalgie peinera à se reconnaître.

     

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     Source : France Soir, 7 septembre 2011

     À MÉDITER —

    Le bonheur, c’est continuer de désirer ce qu’on possède. 

    Saint Augustin

     

    1276097246.jpgPour les enseignant(e)s qui ne sauront pas trop s’y prendre, — même après avoir lu la circulaire — … mon livre s’impose comme la référence. Avec toute l’humilité que la morale oblige, bien sûr ! 

    Jacques GIMARD — Cahier pratique de morale (Paris, Éditions Hors Collection, avril 2009, 15,5 sur 23,5 cm, 96 pages, illustrations NB, 12 €)

     

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