Le Salon du Livre de Paris, c'est la grande fête annuelle à la gloire de Gutenberg. Là où le « support print » - pour parler jeune - ose encore toiser le « support Web ».
Il y en a pour tous les âges, pour toutes les bourses et pour tous les goûts. Et chacun trouve ce qu'il vient y chercher : le lecteur averti un bon livre, le journaliste fouineur les nouvelles marottes du marché de l'édition, et le badaud ahuri une dédicace d'un personnage célèbre estampillé « Vu à la télé ».
Le modeste auteur, lui, sagement assis sur son stand, savoure la chance d'y rencontrer « son public », et repart rasséréné à la seule idée que ses lecteurs existent bel et bien. Comme s'il fallait des moments comme celui-là pour garder foi en l'écriture.
Je n'oublierai pas d'y penser le samedi 27 mars prochain, de 11 heures à 13 heures, lors de ma séance de dédicaces, là où j'aurai le plaisir de vous retrouver « pour vrai »...
Pour tout savoir sur le Salon du livre 2010, consultez ce lien :
Puisque la nostalgie s'amuse des « devoirs d'école comme on n'en fait plus », exerçons-nous à chasser les fautes d'orthographe dans cette dictée aux vertus intactes.
Faut-il cultiver la nostalgie de la « belle orthographe » ? C'est la question que mon dernier ouvrage s'amuse à suggérer...
