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Ma bibliothèque - Page 26

  • LIVRE DÉLICIEUX N°4

    ÉLOGE DE LA GRÂCE

    Cette semaine, j’ai le plaisir de vous présenter un livre fort hygiénique puisqu’il dresse un inventaire précis de toutes les précautions à prendre avant et pendant le mariage.
    Hygiène physiologique bien sûr, avec un relent d’eugénisme quand il délivre de (sages) conseils sur le « choix des époux ». Hygiène sanitaire aussi, avec de saines recommandations sur « l’hygiène à deux » ou pour « la fécondation ».
    Hygiène psychologique surtout, lorsqu’il s’épanche sur la redoutable « lune de miel » ou sur les délices de « la vie à deux » …
    Un siècle avant la dictature du « jeunisme », il sait trouver les mots qu’il faut pour convaincre les soupirants qu’il est vain de soupirer sur la beauté de sa future épouse : une qualité trop exposée à l’outrage du temps. Alors que la grâce, elle, est de mise à toute époque !

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    Source : SURBLED (Dr Georges) - La Vie à Deux - Hygiène du Mariage
    (Paris, A. Maloine et Fils Éditeurs, 1918, 188 pages, 14 sur 19 cm)

    EXTRAIT –

    La beauté ne suffit pas toujours à la femme. Il y a une qualité qui s’y ajoute utilement, la relève singulièrement et rend jolies les femmes ordinaires ou peu favorisées : nous avons nommé la grâce. C’est elle qui communique aux mouvements la souplesse, aux paroles l’à-propos et la délicatesse, au sourire le tendre et le moelleux, à tout l’être cet air aimable, doux et insinuant qui captive les cœurs. Voilà un avantage naturel qui est précieux et qui remplit la femme d’un charme incomparable : plus heureux que la beauté, il est durable, ne se perd jamais et assure l’âge mûr et à la vieillesse même un reflet séduisant et enchanteur. On admire la beauté, mais on aime la grâce.

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    RAPPEL –
    Si vous souhaitez mettre au goût du jour cette bienveillante « Hygiène du Mariage », procurez-vous vite mon livre « Vive la Mariée ! »…

    Testez vos connaissances pour réussir votre vie conjugale !

    Attention, après lecture du questionnaire, vous ne pourrez plus dire : « Ah ! si j’avais su… »

  • BEAU LIVRE D'ÉCOLE N°11

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    Cette semaine, j’ai le plaisir de vous présenter un « bon vieux » livre de morale, en guise d’introduction à une nouvelle discipline scolaire que nous développerons au cours de l’automne.
    Jadis, on proclamait la nécessité « d’éduquer la conscience » au nom du « respect du prochain » ou de la « noblesse d’âme ». Aujourd’hui, on admet, du bout des lèvres, qu’il faut « donner des repères » à des enfants-rois habitués à culpabiliser leurs parents désemparés.
    Autre temps, autres mœurs ? Pas si sûr… La morale n’a pas dit son dernier mot. N’est-ce pas grâce à elle, au fil des générations, qu’on reconnaît « l’enfant bien élevé » ? Le débat est ouvert…

    Source : POIGNET (A.) & BENAT (H.) - Le Livre Unique de Morale et d’Instruction civique
    (Paris, Vve Auguste-Godchaux Imprimeur-Éditeur, 14ème édition, 1918, 17 sur 22 cm, 56 pages)

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    EXTRAIT –

    « Une morale nue apporte de l’ennui,
    Le conte fait passer le précepte avec lui »

    C’est en effet par les exemples que la morale doit être enseignée aux enfants. La Fontaine l’a si bien compris que, pour nous moraliser, au lieu d’un recueil de préceptes qui nous ennuierait, il nous a donné un livre de fables qui nous amuse.
    Bien choisis, les exemples peuvent à la rigueur suffire pour former la conscience morale de l’enfant et le conduire à la vertu. Mais, si à côté d’un récit qui frappe l’imagination et remue le cœur, se trouvent formulés, avec clarté et concision, les préceptes qui en découlent, les règles d’après lesquelles l’homme doit se conduire, l’effet produit n’en sera que plus grand et la culture morale plus sûre.
    La méthode que nous offrons aux Instituteurs pour le plus important et le plus délicat des enseignements est donc celle qui commence la leçon par l’exemple et qui la finit par le précepte.

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    Enfants,
    L’heure viendra où vous devrez quitter définitivement l’école. Si, à ce moment-là, vous avez bien appris les trois paragraphes de chaque leçon, si vous êtes intimement pénétrés des préceptes qu’ils renferment, si enfin vous vous sentez disposés à imiter les bons exemples contenus dans les lectures, ce livre aura contribué à faire de vous de bons fils, de bons citoyens, de bons Français.

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  • LIVRE DÉLICIEUX N°3

    VIVE L'ÉTÉ ?

    Cette semaine, j’ai le plaisir de vous présenter un joli « Tableau de l’Amour conjugal » , réservé à celles et ceux qui veulent tout savoir de l’étrange alchimie de l’amour, avant et pendant le mariage, avec ou sans « devoir conjugal »…
    L’extrait que je soumets à votre réflexion ouvre un débat de saison : l’été, saison idéal pour l’amour ? Ou l’amour, loisir idéal de l’été ?
    À vous d’apprécier, de méditer, et de conclure, au sens rhétorique bien sûr !

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    Source : Docteur VENETTE.- Tableau de l’Amour conjugal
    (Paris, Librairie Astra, s.d., vers 1930, 330 pages, 12 sur 19 cm)

    EXTRAIT –

    La chaleur excessive de l’été nous épuise et nous affaiblit tellement que nous ne sommes pas alors capables d’entreprendre une affaire où il y a beaucoup à travailler. L’excès de chaleur du mois de juillet et août, joint à notre complexion bouillante, détruit notre chaleur naturelle et affaiblit nos parties.
    Elle produit beaucoup de bile, qui ensuite nous rend faibles et languissants. Si nous voulons alors nous joindre amoureusement à une femme, nos forces nous manquent aussitôt. Et bien qu’au commencement la passion nous en fournisse assez pour faire quelque effort, nous ressentons néanmoins bientôt après des faiblesses et des épuisements extraordinaires qui nous empêchent d’être vaillants, et si nous voulons nous affaiblir tout à fait et nous procurer des maladies, nous n’avons alors qu’à caresser souvent une femme.
    Au contraire, les femmes sont beaucoup plus amoureuses en été. Leur tempérament froid et humide est corrigé par les ardeurs du soleil. Leurs conduits sont plus ouverts, leurs humeurs plus agitées, et leur imagination plus émue. C’est en ce temps-là que quelques-unes sollicitent plutôt les hommes qu’elles n’en sont sollicitées, et qu’une nudité négligée de leur part nous fait aisément connaître qu’elles meurent d’envie d’éteindre le feu que la nature leur a allumé au sein.
    En vérité, ces passons amoureuses sont mal partagées ! Pendant que les femmes sont ardentes, nous sommes languissants. Leur passion ne commence pas plutôt à paraître que la nôtre se dissipe, comme si la nature voulait nous montrer par là que l’excès de l’amour est tout à fait contraire à la santé des hommes.


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    RAPPEL –
    Si vous avez encore des doutes ou si vous voulez vérifier votre aptitude au mariage, procurez-vous vite mon livre-jeu « Vive la Mariée ! »…

    Testez vos connaissances pour réussir votre vie conjugale !

    Attention, après lecture du questionnaire, vous ne pourrez plus dire : « Je ne savais pas… »