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france

  • NOSTAL-ZIK N°10

    St-Patrick.jpgHeureuse nostalgie quand il s’agit d’associer une belle musique au saint patron du jour. Alors ne laissons pas filer la saint Patrick, évêque « apôtre de l’Irlande » (385-461) sans nous poser une question musicalement existentielle : faut-il être « baroqueux » pour apprécier la musique celtique ? Ou faut-il avoir l’âme celtique pour savourer la musique baroque ?

    En 2001, voilà déjà seize ans, une curiosité discographique interrogeait nos oreilles, jusqu'alors trop sélectives. Sur une idée — assez baroque bien sûr — de Hugues de Couson, les éditions musicales Ballon Noir avait produit une fantaisie autour de Vivaldi et de musiques celtiques d’Irlande, sur le célèbre thème 0’stravaganza. Essai fort réussi pour cet ensemble mixte de musiciens baroques et irlandais.

    Cette rencontre du célèbre prêtre roux avec la musique traditionnelle irlandaise n’était pas la première. Au XVIIIe siècle, le grand musicien irlandais Turlough O’Carolan (1670-1738), harpiste aveugle, compositeur à ses heures, parcourt l’île de sa vie avec l’obsession de collecter et de retranscrire les mélodies traditionnelles tombant peu à peu dans l’oubli, menacées dès lors de disparition. Au cours de cette quête ethnologico-mémorielle, O’Coralan rencontre à Dublin le violoniste et compositeur Geminiani qui lui fait connaître les œuvres de Vivaldi. L’harpiste aveugle tombe sous le charme, jusqu’à communiquer à toute l’Irlande son béguin pour le baroque italien. Ainsi s’opéra l’union improbable des sensibilités celtiques et transalpines. De cette époque, daterait l’adoption de la mandoline comme instrument traditionnel irlandais.

    Aujourd’hui, une compagnie de trouvères français — Les musiciens de Saint-Julien — emboîte le pas à notre harpiste fouineur. Avec une inspiration fort pertinente, ou plutôt une pertinence joliment inspirée, ils revisitent ces airs populaires accrochés aux trèfles d’Irlande, ciselés d’enluminures italiennes : trésor incomparable du baroque celtique.

    Parfait syncrétisme d’une culture insulaire païenne, convertie au christianisme sans compter un seul martyr. Nul doute que saint Patrick veille sur nos musiciens de Saint-Julien, lui qui fut consacré évêque à Auxerre au terme d’un long séjour en Gaule. Quoi de plus normal alors que nos talentueux trouvères respirent les vents d’Irlande sans trop abuser des pubs !


    Retrouvez les Musiciens de Saint-Julien sur leur site dédié —

    http://www.lesmusiciensdesaintjulien.fr

  • ACTU & NOSTALGIE N°71

    SÉANCE DÉDICACE – WE 2, 3 & 4 DÉCEMBRE

    Marche-Noel.-01jpeg.jpegProfitez du Marché de Noël au cœur du village de Montmartre pour retrouver mes divers ouvrages parmi d’autres idées de cadeaux.

    J’aurai le plaisir de vous dédicacer mon dernier opus « Nos régions ont du caractère », là où vous apprendrez tout, — le meilleur beaucoup plus que le pire —, du tempérament de votre terroir.

     

    Retrouvons-nous vendredi 2, samedi 3 et dimanche 4,

    à Saint-Pierre de Montmartre, 2 rue du Montcenis, 75018 Paris.

     

    Cf. article in Alsace-.jpg — autrefois-les-regions-de-france

    Nos-Regions-01 - copie.jpeg

    Source : Jacques GIMARD — Nos régions ont du caractère (Paris, Éditions Gründ, 2016, 160 pages, 28,5 sur 23,5 cm, 22,95 €)

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  • ACTU & NOSTALGIE N°52

    Cahier-GEO.jpgComme la nostalgie n’a même pas peur des gros mots, elle assume haut et fort le vent patriotique que janvier a soufflé sur notre pays, à en croire les zélés thuriféraires de notre union nationale.

    Patrie est vraiment un joli mot que l’Instruction publique avait jadis à cœur de décliner dans les manuels scolaires, dès qu’il s’agissait d’apprendre à lire, écrire, compter... et apprendre la France sur le socle commun de nos valeurs ancestrales.

    Les livres de géographie eux aussi mettaient en scène ce catéchisme républicain, comme le restitue mon tout dernier Petit Cahier de Géographie… riche d’exercices instructifs pour mieux s’imprégner des atouts physiques et humains de « notre cher et vieux pays ».

    « En nationalité, c’est tout comme en géologie, la chaleur est en bas ; aux couches inférieures, elle brûle », prévenait Jules Michelet (Le Peuple – 1846).

    Bien sûr, toute ressemblance avec notre désespérance républicaine serait purement fortuite. Encore que…

     

    Cahier-GEO-02.jpg

    Jacques GIMARD — Petit Cahier de Géographie – Jouez à réviser vos classiques !

    (Paris, Hors collection, janvier 2015, 18 x 23 cm, 5 €)

     

    Découvrez ce cahier d’antan sur le site de mon éditeur —

    http://www.horscollection.com/site/petit_cahier_de_geographie_&100&9782258116672.html

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