Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mes publications - Page 17

  • IDENTITÉ FRANÇAISE N°2

    Histoire-01.jpgLa nostalgie aime magnifier le passé. Voilà pourquoi elle voue aussi un profond respect à l'histoire, à notre histoire, celle qui, selon le dogme républicain, est le terreau de notre « identité nationale ».

    N'en déplaise aux beaux esprits épris de cosmopolitisme : l'école laïque fut toujours une puissante machine à fabriquer de l'identité nationale. L'historiographie en porte un témoignage amusant, parfois même caricatural. Les vestiges pédagogiques que mettent à jours les manuels de jadis révèlent au grand jour « une certaine idée de l'Histoire de France ».

    Quelles valeurs suprêmes notre panthéon scolaire a-t-il voulu célébrer ? Quelles sublimes vertus se partagent nos héros ? Comment leurs exploits, leurs sacrifices, leur panache ont-ils façonné le mythe de « l'excellence française » ? De génération en génération, ces questions suggéraient bel et bien l'existence d'une identité nationale.

    Ce qui était jadis pertinent serait aujourd'hui devenu indécent. Curieuse expression d'un sentiment national timoré qui devrait presque se faire pardonner d'exister.

    Alors rien que pour le plaisir de redécouvrir nos héros préférés, - et leur glorieuse contribution à l'identité nationale  -, relisons sans attendre nos « Belles Histoires de France » !

     

    Histoires.jpgEXTRAIT —

    « Vercingétorix, Charlemagne, saint Louis, Jeanne d'Arc, Henri IV, Napoléon, Gambetta... Au hasard d'une jolie gravure, scolaire ou publicitaire, nos yeux d'enfant ont tous, un jour, caressé l'étoffe des héros. Comme le rêvait Ernest Lavisse, les livres d'école nous ont laissé une « provision de beaux souvenirs ». Et leurs images transportent encore notre imagination. Ce génie de la mise en scène, ce sens aigu du détail, cette magie des couleurs et des mouvements ont bâti le panthéon de nos héros.

    De vrais héros : leurs convictions et leurs sacrifices nous ébranlent ; leur courage et leurs exploits nous fascinent. Ils nous montrent le chemin de l'aventure, au service d'une noble et juste cause. On aimerait tant leur ressembler !

    Entrons alors dans ce panthéon, là où reposent les valeurs humanistes de la République. Il abrite des modèles de vertu, tels que notre pays n'en fait plus.

    Cette soif d'idéal n'est-elle pas le dernier rempart de notre unité nationale ? Ces héros nous rassurent. On aimerait tant les rencontrer !

    Redécouvrons donc nos belles histoires des France qui, sur les bancs de l'école, façonnait jadis « des hommes de progrès, de bons et sincères républicains, d'excellents français »...

    À cet instant, nous comprenons que nos héros sont indispensables, irremplaçables : ils hantent notre mémoire nationale ; ils incarnent la perfection morale. Impossible de leur échapper. Par-delà les siècles, ils sauront se rappeler à nous ! »

    Source : GIMARD (J. & M.) - Les Belles Histoires de France - De Vercingétorix à de Gaulle, 2000 ans de légendes (Paris, éditions Le Pré aux Clercs, 1999)

     

    NB- Si vous souhaitez acquérir ce livre, il figure cette semaine, au nombre de mes ventes sur eBay.

    http://shop.ebay.fr/chessplayer75/m.html?_nkw=&_armrs=1&_from=&_ipg=25

     

    Moyen-Age-.jpg

     

     

     

     

  • MÉMOIRE D'ÉCOLE

    Mémoire d'école.jpgLa nostalgie se prêterait-elle au narcissisme ? Question incongrue, me direz-vous. Même si cette chronique semble la justifier.

    Plaisir narcissique en effet que de saluer ma dernière parution. Ou plus exactement ma première réédition.

    La première édition de Mémoire d’école a déjà douze ans ! Elle traça, à ma modeste échelle, un sillon nostalgique qui allait m’inspirer une vingtaine d’opus dans la même veine. Assez de quoi me condamner à perpétuité à l’évocation du passé, à défaut de ne pas savoir prédire l’avenir…

    Impression étrange que de redécouvrir cet « album de convictions », miroir des passions culturelles que nous aimons tant partager.

    Passion des brocantes, tout d’abord. Là où l’on trouvait — l’imparfait est hélas de rigueur — des livres « rares », des belles images et des objets insolites…

    Passion de la littérature aussi. Là où l’on puise de tendres émotions parmi les grands œuvres de nos auteurs préférés.

    Passion pour certaines grandes valeurs, enfin, si malmenées dans ce XXIe siècle qui, à trop vouloir inventer la modernité, n’ose plus se référer au passé. L’égalité des chances, les vertus de la discipline, le goût de l’effort, la reconnaissance du mérite : que des choses pas commerciales à la gloire de l’Instruction publique, la vraie, celle qui savait instruire et éduquer.

    Avec Mémoire d’école, osons réhabiliter la bonne conscience républicaine…

    Mémoire école-02.jpg

    Mémoire d’école — Éditions Hors Collection, octobre 2009, 24,5 sur 29,5 cm, 128 pages, 19 €

     

  • INTERRO !

    Cahiers-Certif.jpgComme la nostalgie aime flatter tout ce qui n'existe plus, osons rendre hommage à deux valeurs en baisse, malmenées par notre ingrat XXIe siècle : le capital et le travail.

    Au fil de la terrible épreuve d'arithmétique, le certificat d'études primaires se plaisait à distiller la « bonne parole républicaine », et à louer les vertus de l'effort, de l'économie, et surtout d'une certaine conception de la solidarité, appliquée au travail plutôt qu'à l'assistanat !

    Mais ça, c'est un autre débat qu'il n'est pas « convenable », paraît-il,  d'aborder « en ces temps de crise »...

    Pour celles et ceux qui rêvent encore du vrai certif, mon dernier livre — Les cahiers du certif' — offre assez de matières pour se frotter au diplôme de leur grand-père !

     

    Jacques GIMARD - Les Cahiers du Certif' 

    (Paris, Éditions Hors Collection, mai 2009, 15,5 sur 23,5 cm, 96 pages, illust NB, 12 €)

     

    En amuse-ciboulot, mesurez-vous à ces deux problèmes, en vogue dans les années 1920...

    DEUX EXERCICES À LA GLOIRE DU CAPITAL ET DU TRAVAIL

    a) Une personne a placé, il y a 3 ans 5 mois un certain capital, à 3 fr.75 pour 100. Aujourd'hui le capital et les intérêts simples réunis forment une somme de 3.835 fr.625. Quel est ce capital ?

    b) Un certain ouvrage pourrait être fait en 12 heures par un homme, en 18 heures par une femme et en 30 heures par leur enfant. Combien mettront-ils de temps pour le faire en y travaillant ensemble ?

    Source : COUDERT et CUIR (MM.).- Mémento pratique du certificat d'études primaires - Livre du maître - (Paris, Librairie Armand Colin, 1920)

     

    Epargne-02.jpg