Même si la nostalgie n'a pas vraiment sa place au Salon du Livre qui ouvre ses portes vendredi, le modeste auteur que je suis ne saurait passer sous silence ce grand rendez-vous culturel qui a l'insigne mérite d'installer Porte de Versailles la plus grande librairie d'Europe.
Là ou ailleurs, le livre mérite toujours d'être à l'honneur. Et la blogosphère est toujours bien inspirée lorsqu'il s'agit de partager un coup de cœur pour un livre, ce média antediluvien pour nos enfants du XXIème siècle si rétifs à la lecture...
Difficile de « ne pas aimer » le Salon du Livre, car il y en a pour tous les goûts. Selon son tempérament ou au gré de l'humeur du jour, on butine de stand en stand pour glaner des catalogues ou découvrir les nouveaux titres parus. On se laisse séduire par une belle couverture d'un roman, et on se plonge dans le premier chapitre pour voir « si cela peut plaire »... Ou encore, on se surprend, d'un air affligé, à dévisager le cortège idolâtre des « ménagères de 50 ans folles amoureuses de Marc Lévy » qui piaffent d'impatience pour décrocher la dédicace sacrée.
Badauds, rêveurs ou groupies : tout le monde se sent bien au salon du livre. Avec assez de souvenirs dans son sac pour y puiser comme un brin de nostalgie.
NB- À découvrir cette année, le Mexique à l'honneur.
http://www.salondulivreparis.com/