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silence

  • FINIR À YZEURE

    « Tu vas finir à Yzeure ! » Combien de fois, dans ma jeunesse bourbonnaise, ai-je entendu cet avertissement en guise de boutade ? Eh bien oui, plus de cinquante après, j’ai fini à Yzeure.

    Yzeure-Affiche.jpgNon point enfermé dans l’hôpital psychiatrique de sinistre réputation. Mais auto-séquestré, le temps d’un week-end de novembre, dans un foyer socio-culturel niché dans un quartier banal de cette morne commune située en lisière de Moulins. Auto-séquestré pour une cause romantique, celle du noble jeu. Autrement dit, inscrit de mon plein gré à un tournoi d’échecs. Histoire de renouer avec l’ambiance d’un vrai tournoi d’échecs « dans la vraie vie ». Histoire de me désintoxiquer de l’addiction échiquéenne sur le web. Histoire de revivre les émotions, euphorisantes ou éprouvantes, que l’échiquier nous inflige comme nul autre pareil, sous l’arbitrage implacable du maître du temps, la fameuse pendule, bourreau électronique aussi sentencieux que silencieux, dépouillé du tic-tac anxiogène de jadis. Mémoire d’un folklore échiquéen que les moins de trente ans ne peuvent pas connaître.

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