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Mes coups de cœur - Page 8

  • NOSTAL-ZIK N°12

    Noel-JH.jpgLa Johnnymania qu’a réveillée « l’hommage populaire à l’idole des Jeunes » remettrait presque au goût du jour une chanson de circonstance : « Noël interdit », un tube de l’hiver 1973, au format disque vinyl 45 tours. Ambiance mélancolique au crépuscule des Trente Glorieuses.

    Sur un registre nostalgique, cette mélodie peaufine le mythe Johnny, celui du rockeur au cœur tendre, réchappé d’une enfance chaotique.

    Comme si la rock’n roll attitude devait puiser aux racines de la pauvreté pour écrire sa légende dans le sillon du blues… Qu’importe l’air du temps, la magie opère : bonheur, enfant, Noël et rêve sont des mots qui vont si bien ensemble.


     

  • NOSTAL-ZIK N°11

    Il est des chansons de saison qu’aucune autre ne peut remplacer. « La Rouille » de notre ami Maxime est de celles-là. Cette mélodie habille l’automne bien plus que l’automne ne la recouvre.

    C’est vrai que la rouille « teinte bien les feuilles d’automne ». C’est vrai qu’elle aurait « un charme fou si elle ne s’attaquait qu’aux grilles.» C’est vrai qu’elle ronge plus l’humeur que le tempérament.

    Elle nous met en garde contre « l’habitude qui nous joue des tours »Elle laisse en nous « une blessure qui ne guérira pas. » Elle nous protège et nous rassure aussi, parce qu’« avec le temps, tout se dénoue... »

    « Contre la rouille, il n’y a rien à faire » ? Nulle angoisse, nulle inquiétude, nul remords. Aucune raison de nous en faire. Puisque vous et moi nous ne sommes pas de fer.


  • P&V n°08

    À votre guise

    charles baudelaire,enivrez-vous,le spleen de paris,serge reggiani,romantisme,romantiquesAvec l’automne, la lumière devient plus fade, le ciel plus capricieux, l’air plus frais. En premier, les arbres annoncent la couleur. Et notre humeur s’en ressent, moins enjouée peut-être, plus portée aux états d’âme. Avec fougue et lyrisme, l’école romantique du XIXe siècle excellait à célébrer cette étrange communion entre l’homme et la nature. Bien plus que le rythme des saisons, c’est « l’horrible fardeau du Temps » qui vient nourrir son inspiration crépusculaire. Maître incontesté du genre, Charles Baudelaire.

     

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