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chanson

  • NOSTAL-ZIK N°14

    DOUCE COMPTINE

    Aldebert-B.jpgQuel est le secret pour qu’une chanson pour enfants échappe à la mièvrerie ? Il suffit d’écouter celle écrite et composée par AldebertC’est quoi la vie ? — pour deviner la réponse !

    Une mélodie cristalline jouée au piano. Un dialogue anodin entre une petite fille et son père au cours d'une promenade complice. Une curiosité insatiable sur des instants, sur des sentiments, sur des mots, parfois trop galvaudés, qui interrogent notre enfance. Des réponses imagées où la poésie vient caresser la vérité : autant de pépites, rares et scintillantes, qui nous réconcilient avec la bonne chanson française.

    Ni légère ni sentencieuse, ni facile ni démago, cette douce comptine réveille le gamin qui sommeille en nous. Elle nous rappelle surtout les joies d’une paternité où la transmission se nourrit de tendres émotions. Un chef-d’œuvre musical tout en délicatesse qui s’écoute en boucle pour mieux le méditer. Une chanson que tous les papas auraient aimé écrire. Moi comme les autres…


  • NOSTAL-ZIK N°11

    Il est des chansons de saison qu’aucune autre ne peut remplacer. « La Rouille » de notre ami Maxime est de celles-là. Cette mélodie habille l’automne bien plus que l’automne ne la recouvre.

    C’est vrai que la rouille « teinte bien les feuilles d’automne ». C’est vrai qu’elle aurait « un charme fou si elle ne s’attaquait qu’aux grilles.» C’est vrai qu’elle ronge plus l’humeur que le tempérament.

    Elle nous met en garde contre « l’habitude qui nous joue des tours »Elle laisse en nous « une blessure qui ne guérira pas. » Elle nous protège et nous rassure aussi, parce qu’« avec le temps, tout se dénoue... »

    « Contre la rouille, il n’y a rien à faire » ? Nulle angoisse, nulle inquiétude, nul remords. Aucune raison de nous en faire. Puisque vous et moi nous ne sommes pas de fer.


  • NOSTAL-ZIK N°07

    Puisque la nostalgie aime les belles mélodies, ne résistons pas au plaisir d’écouter Maxime Le Forestier nous raconter « Les jours meilleurs », ceux que l’on aime regarder dans le rétroviseur, ou mieux encore : ceux qu’on espère voir bien vite arriver lorsque le présent n’apporte rien d’affriolant.

    De toute évidence, cultiver l’espérance sera toujours plus enchanteur que ruminer le passé, même s’il est tentant, sous prétexte d’examen de conscience, de se laisser aller à « entendre gémir les cœurs des si jamais su, si jamais pu et si j’avais eu moins peur. »

    Ainsi mis en musique, ces mots prennent soudain une résonance si particulière, — un sens si dérisoire aussi —, que nous n’avons vraiment plus envie de réveiller regrets ou remords. Tout simplement parce qu’ils sont devant nous, les jours meilleurs !

     

    « Les jours meilleurs », à quatre guitares.

    Maxime Le Forestier, Jean-Félix Lalanne, Manu Galvin et Michel Haumont — Paris, 30 mars 2002