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chanson - Page 2

  • NOSTAL-ZIK N°06

    En image comme en musique, la nostalgie n’aurait-elle d’autre génie que d’embellir le passé ? La question nous caresse l’esprit… et l’oreille en écoutant Bourvil chanter Joli mois de mai.

    Une mélodie hawaïenne, quelque peu incongrue, se mêle à l’ambiance glauque d’un bistro de coin de rue. Et pourtant la magie opère. Avec un talent incomparable, Bourvil prend la posture du « gentil franchouillard au cœur tendre », à l’air désabusé, brin de muguet dans la main droite et verre de vin dans la main gauche. Comme si le réconfort baladait son refrain d’une main à l’autre, à la seule idée que « le joli mois de mai connaît tant de choses puisqu’il fait naître les roses… »

    Autre temps, autre mœurs : cette chansonnette paraîtra bien niaise, aujourd’hui, à nos générations Y et Z qui aiment tant cultiver la dérision. Admettons que le charme des chansons de jadis peine à survivre à leur époque quand bien même cherchent-elles à la magnifier. Raison de plus pour les écouter : ne nous donnent-elles pas envie de partir explorer les émotions et les rêves qui trottaient dans la tête de nos parents et grands-parents ? Inépuisable trésor de la nostalgie que ce voyage dans le temps, sans oublier pour autant de savourer les belles surprises du présent

     

     

  • NOSTAL-ZIK N°02

    Le temps de l’étude, pour peu que s’attache à lui le souvenir d’une pension austère ou l’errance d’une âme solitaire dans une chambre d’étudiant, est propice à la nostalgie. Comme s’il recélait des charmes insaisissables que les années prendront plaisir à magnifier. Avec ou sans douleur enfouie.

    Sitôt que la tendresse s’empare d’une mélodie, l’émotion n’est jamais loin. Celle qu’attise ce « Portrait » résonnera dans le cœur de celles et ceux pour qui l’absence n’aura jamais raison de l’amour.

    « Tous les soirs en secret, ce dessin, il le fait… » Est-ce le rêve qui inspire le coup de crayon ? Ou le dessin qui ouvre la porte du rêve ? Qu’importe la réponse, puisque la créativité puise autant dans l’intimité que dans la sensibilité. Toujours pour le meilleur.

    Suivez le lien qui vous mène à l’artiste — http://calogero.fr/

  • ACTU & NOSTALGIE N°38

    Crise.jpgSi la nostalgie flotte si bien dans « l’air du temps », n’est-ce pas imputable à l’ambiance de crise qui n’a pas son pareil pour plomber l’humeur contemporaine ?

    Crisis ? What Crisis ? C’était, souvenez-vous, le titre d’un album de Supertramp, sorti en... 1975. Le mot fêtera bientôt ses quarante ans. Anniversaire promis à la discrétion tant le signifiant a imprégné les comportements des générations post-Trente Glorieuses ?

    Suggérant d’autres mots-clefs guère plus enthousiasmants — empêchement, expectative, fatalité, incertitudes, prudence, récession, renoncement, etc. — ce mot anxiogène est aussi le prétexte de vivre un présent en suspens, dans l’attente d’une sortie… de crise bien sûr.

    Alors le mot s’accroche à nos certitudes, jusqu’à venir expliquer tous nos maux, grands ou petits.

    « Sommes-nous comme ça » parce que c’est la crise ? Ou est-ce la crise parce que « nous sommes comme ça » ? À chacun d’expliquer sa façon de vivre avec… Comme si la résilience se proposait de nous guérir. Avec la promesse que tout ira mieux après.

    Si la crise offre un levier de conspiration pour les spéculateurs,  elle est aussi source d’inspiration pour les artistes. Alors soudain, elle devient plus gaie, presque agréable à vivre. À l’image de ce morceau de bravoure en chanson, signée Albin de la Simone, sage incarnation de la mélancolie chic. Comme un hommage discret à l’envoûtante nostalgie.



    Albin de la Simone / La crise par LEXPRESS 

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    http://www.albindelasimone.com/