Comme la nostalgie n’a même pas peur des gros mots, elle assume haut et fort le vent patriotique que janvier a soufflé sur notre pays, à en croire les zélés thuriféraires de notre union nationale.
Patrie est vraiment un joli mot que l’Instruction publique avait jadis à cœur de décliner dans les manuels scolaires, dès qu’il s’agissait d’apprendre à lire, écrire, compter... et apprendre la France sur le socle commun de nos valeurs ancestrales.
Les livres de géographie eux aussi mettaient en scène ce catéchisme républicain, comme le restitue mon tout dernier Petit Cahier de Géographie… riche d’exercices instructifs pour mieux s’imprégner des atouts physiques et humains de « notre cher et vieux pays ».
« En nationalité, c’est tout comme en géologie, la chaleur est en bas ; aux couches inférieures, elle brûle », prévenait Jules Michelet (Le Peuple – 1846).
Bien sûr, toute ressemblance avec notre désespérance républicaine serait purement fortuite. Encore que…
Jacques GIMARD — Petit Cahier de Géographie – Jouez à réviser vos classiques !
(Paris, Hors collection, janvier 2015, 18 x 23 cm, 5 €)
Découvrez ce cahier d’antan sur le site de mon éditeur —
http://www.horscollection.com/site/petit_cahier_de_geographie_&100&9782258116672.html
Commentaires
La France, plus beau pays du Monde et centre de ce dernier. Pays dont les habitants font tout mieux que partout ailleurs, et j'en passe. Oui, c'est cette idée-là de la France qu'on m'a inculquée à l'école primaire entre 1960 et 1965, époque à laquelle les cartes montraient encore nos Colonies frondeuses.
Une idée "francocentriste", franchouillarde et étriquée qui fait que nous Français sommes considérés comme arrogants partout en-dehors de notre Hexagone. Au moins ne m'a-t-on jamais fait apprendre de force la Marseillaise!