Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Postage & Vintage - Page 110

  • VŒUX

    Avec retard, mais avec sincérité, je présente mes meilleurs vœux à mes fidèles visiteurs du jour et du soir.
    Que cette année nouvelle vous soit faste, sereine et souriante, sans nostalgie pour la précédente !



    medium_jour_de_l_an_01.jpg

  • LE LIVRE DE LA SEMAINE (n°7)

    Cette semaine, j’ai le plaisir de vous présenter une touchante biographie, celle de Gérard Labrunie, dit Gérard de Nerval, dont le talent maudit ne saurait faire oublier la tragique existence…


    CLOUARD (Henri).- La destinée tragique de Gérard de Nerval
    (Paris, Bernard Grasset éditeur, 1929 – 12 sur 19 cm, 256 pages)

    NDLR – Là où l’on comprend que le rêve, l’alcoolisme et la démence offrent une source inépuisable d’inspiration poétique. Avis à celles et ceux qui sont en quête…

    EXTRAIT - Trois châteaux se sont dressés sur les bords de la Dordogne, lorsque depuis longtemps déjà Gérard s’appelait Gérard de Nerval et que son imagination avait achevé sa légende de « Prince d’Aquitaine à la tour abolie… »
    Les trois donjons imaginaires dressaient l’orgueil moyenâgeux des Labrunie et regardaient s’effacer au fil de l’eau les reflets d’un chevalier d’Othon, ancêtre de ces ancêtres… Mais c’était tout de même pour faire commencer l’Espagne trop au nord, et la réalité fut beaucoup moins féodale.
    Le sang méridional que Gérard avait dans les veines tait celui de braves gens que du côté paternel on connut tapissiers à Agen. Mais le courant de famille maternelle a descendu la vallée de l’Oise ; avec lui Gérard nous vint de la contrée où, comme il l’a dit, le cœur de la France a battu pendant plus de mille ans : le Valois, le sylvestre et mélancolique Valois, bien fait pour être le berceau d’un poète. Il fut celui de Gérard de Nerval, né pourtant à Paris.

    medium_img302.jpg

  • LE MOIS DE JANUS

    Ce fut, dit-on, le roi Numa Pompilius qui porta à douze le nombre des mois, en ajoutant janvier et février à la suite des dix mois qui composaient alors le calendrier romain. Janvier occupait le onzième rang ; février le douzième.
    Le roi Numa avait succédé à Romulus. Ce fut un législateur célèbre. On lui doit l’institution des Saliens, des Vestales ; il réforma le calendrier, répartit le peuple en corps de métiers, fonda des temples… Pour faire accepter toutes ces innovations, il se prétendait inspiré par une déesse, la nymphe Égérie, qui habitait une fontaine de la forêt d’Aricie, près de Rome.
    Numa donna au premier des deux mois qu’il introduisait dans le calendrier romain le nom de Januarius, en l’honneur du roi Janus. Saturne, poursuivi par Jupiter, se réfugia dans les États du roi Janus, où il trouva une retraite assurée. Janus, fils d’Apollon, était venu, dit la légende, se fixer sur le bord du Tibre, sur une colline qui prit le nom de Janicule ; ceci se passait, quinze siècle avant J.C. Le pays sur lequel régnait Janus, l’Italie, prit le nom de Latium (de latere, se cacher). Saturne donna à son sauveur le pouvoir de connaître le passé et l’avenir. C’est pourquoi Janius est ordinairement représenté avec deux visages adossés. Dans sa main droite est une clef, qui sert à ouvrir l’année, dans sa main gauche est une baguette, arme des portiers chez les Romains. Ce mot portier vous rappellera qu’on a voulu dériver du mot Januarius, non plus Janus, mais de Janua, qui veut dire porte. Cette explication paraîtra d’autant plus inacceptable que Januarius, à cette époque, était le onzième mois, ne pouvant pas indiquer le commencement de l’année.

    Source : LÉVY (Albert).- La légende des mois
    (Paris, Librairie Hachette et Cie, 1879)

    medium_img303.jpg