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LE LIVRE DE LA SEMAINE (n°7)

Cette semaine, j’ai le plaisir de vous présenter une touchante biographie, celle de Gérard Labrunie, dit Gérard de Nerval, dont le talent maudit ne saurait faire oublier la tragique existence…


CLOUARD (Henri).- La destinée tragique de Gérard de Nerval
(Paris, Bernard Grasset éditeur, 1929 – 12 sur 19 cm, 256 pages)

NDLR – Là où l’on comprend que le rêve, l’alcoolisme et la démence offrent une source inépuisable d’inspiration poétique. Avis à celles et ceux qui sont en quête…

EXTRAIT - Trois châteaux se sont dressés sur les bords de la Dordogne, lorsque depuis longtemps déjà Gérard s’appelait Gérard de Nerval et que son imagination avait achevé sa légende de « Prince d’Aquitaine à la tour abolie… »
Les trois donjons imaginaires dressaient l’orgueil moyenâgeux des Labrunie et regardaient s’effacer au fil de l’eau les reflets d’un chevalier d’Othon, ancêtre de ces ancêtres… Mais c’était tout de même pour faire commencer l’Espagne trop au nord, et la réalité fut beaucoup moins féodale.
Le sang méridional que Gérard avait dans les veines tait celui de braves gens que du côté paternel on connut tapissiers à Agen. Mais le courant de famille maternelle a descendu la vallée de l’Oise ; avec lui Gérard nous vint de la contrée où, comme il l’a dit, le cœur de la France a battu pendant plus de mille ans : le Valois, le sylvestre et mélancolique Valois, bien fait pour être le berceau d’un poète. Il fut celui de Gérard de Nerval, né pourtant à Paris.

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