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  • MAMAN CHÉRIE

    MAMAN CHÉRIE

    Maman Chérie.jpgCurieuse Fête des Mères : la tendresse s'accommode du rite, comme si elle avait besoin de prendre date sur le calendrier !

    Et la nostalgie cherche à nous convaincre que ce jour était « mieux célébré jadis ». Pourtant, toutes générations confondues, les mêmes retrouvailles, les mêmes gestes, les mêmes pensées restituent à l'identique l'ambiance de ce dimanche printanier vraiment pas comme les autres.

    Tous ces souvenirs qui jaillissent de notre mémoire, j'ai voulu les rassembler en textes et en images : des instants charmants à revisiter en famille, ou avec sa maman en secret, comme en cachette, pour mieux savourer ce plaisir d'offrir...

    Jacques GIMARD - Maman chérie, je t'aime (Paris, Éditions Hors Collection, avril 2010, 15 cm sur 15 cm, 76 pages, illustré en couleur, 10 €)

     

     

     

     

    EXTRAIT -

     

    À mes enfants

    Je ne reproche rien au passé, je l'oublie.

    Je ne demande rien au douteux avenir :

    Ma vie est dans vos yeux, et ma mélancolie

    S'envole vers le ciel quand vous allez venir !

     

    Source : DESBORDES-VALMORE (Marceline) - Les Poésies de l'Enfance (Paris, Garnier Frères, libraires-éditeurs, 2e édition, 1873)

     

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  • BELLE RÉCITATION N°10

    Au Pauvre Jacques 01.jpgQue gagne la nostalgie à se compromettre dans le narcissisme ? La question est trop incongrue pour que l'on s'y attarde. Qu'importe. Je ne résiste pas au plaisir d'associer mon prénom au retour des beaux jours, sous la plume d'un de mes poètes préférés. Ceux qui nous firent tant souffrir au moment d'ânonner notre récitation sur l'estrade.

     

    Frères Jacques, réveille-toi...

     

    Frère Jacques, frère Jacques,

    Réveille-toi, de ton sommeil d'hiver ;

    Les fins taillis sont déjà verts,

    Et nous voici au temps de Pâques ;

    Frère Jacques.

     

    Frère Jacques, frère Jacques,

    Hier au matin, malgré le froid,

    Deux jonquilles, trois anémones,

    Ont soulevé leurs pétales roses et jaunes

    Vers toi...

     

    Et tu dors, et tu dors toujours

    Au coin du bois profond et sourd...

     

    Émile VERHAEREN.- Les blés mouvants (Paris, Mercure de France éditeur)

     

     

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