La nostalgie n’a pas son pareil pour retenir le meilleur du passé. N’est-ce pas le cas des belles leçons de géographie qui savaient si bien nous familiariser, jadis, avec notre territoire national ?
Au nom d’un cosmopolitisme béat prompt à dénigrer le mot patrie, les programmes officiels de géographie d’aujourd’hui s’échinent à chanter les louanges de la « mondialisation », ses flux, ses vices et ses vertus.
Déclinaison pédagogique du principe de précaution ? Pour se préparer à affronter ce monde impitoyable, nos collégiens et lycéens n’auraient aucune raison — du moins faut-il leur faire croire — de s’attarder sur les contours de notre pays, d’autant que l’identité nationale compte désormais parmi les gros mots de la novlangue pédago.
Faut-il s’en féliciter ou s’en affliger ? La question n’est pas convenable, puisque le ministère de l’Éducation nationale se porte garant de ce qu’il est permis d’ignorer.
À celles et ceux qui oseraient en douter, mes dernières publications livrent quelques éléments de réponse, avec bienveillance… Tout à l’honneur de notre douce France.
Jacques GIMARD — Géographie de notre douce France
(Paris, éditions Gründ, avril 2015, 20 sur 26 cm, 112 pages, 19,95 €)
Découvrez cet album sur le site de mon éditeur —
Jacques GIMARD — Petit Cahier de Géographie – Jouez à réviser vos classiques !
Paris, Hors collection, janvier 2015, 18 x 23 cm, 5 €)
Découvrez ce cahier d’antan sur le site de mon éditeur —
http://www.horscollection.com/site/petit_cahier_de_geographie_&100&9782258116672.html