En écho à la parution de mon roman historique « Trompe-la-Mort, les carnets secrets de Pierre Paoli, agent français de la Gestapo », je propose une CONFÉRENCE monographique sous l’intitulé :
Pierre Paoli : la barbarie à visage humain - Une ambition au service de la Gestapo
DURÉE DE LA CONFÉRENCE —
90 minutes environ (45 mn d'exposé / 45 mn de débat)
THÈME DE LA CONFÉRENCE —
Attachée aux réalités de l'époque, l’évocation du personnage se prête à un regard historiographique sur la collaboration, telle qu'elle fut relatée dans l'après-guerre...
SUJETS ABORDÉS —
- Le cheminement intellectuel d’un jeune Berrichon après la débâcle de juin 1940
- Le soulagement lié à l’Armistice
- Le modèle établi de la collaboration d’État
- Le dilemme des jeunes face au STO
- L’historiographie de l’Occupation et de la Résistance
- Le dogme contemporain du « devoir de mémoire »
SUPPORT MATÉRIEL NÉCESSAIRE —
Un écran et un vidéo-projecteur (compatible Mac)
COÛT DE LA PRESTATION —
Consultez-moi : jacques.gimard@orange.fr
LE MOT DE L’AUTEUR —
Ce roman est l’histoire d’un choix. Le drame d’un mauvais choix comme pouvaient en inspirer les « années sombres » de l’Occupation allemande. Au lendemain de la débâcle de juin 1940, que signifiait vraiment trahir la patrie, servir le Maréchal ou construire la nouvelle Europe ?
Trop facile de trancher là, sur le vif. N’est-ce pas confortable de juger en s’abritant derrière le verdict de l’Histoire ?
Trop sacrilège d’égratigner le mythe de l’épopée guerrière. À quoi bon jeter la suspicion sur la distribution des rôles entre héros et salauds, entre Résistance et Collaboration ?
Trop pénible de supporter le legs d’un grand-père agent français de la Gestapo, dont l’aveuglement n’eut d’égal que la barbarie. Pourquoi l’atavisme devrait-il peser sur la conscience, comme une malédiction à perpétuité ?
Mathilde, petite-fille du gestapache Pierre Paoli, apprend à vivre avec ces questions. Parce que l’obsession du doute lui interdit de choisir entre abjection et compassion…
Source : Jacques GIMARD — Trompe-la-Mort — Les cahiers secrets de Pierre Paoli, agent français de la Gestapo (Éditions Qui Lit Vit, 320 pages, format 14x20 cm, 22 €)
Pour commander le livre :
- Chez l’éditeur : http://www.editionsquilitvit.com/boutique/#cc-m-product-5209776163
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La nostalgie n’a guère voix au chapitre lorsqu’on évoque les « années sombres » de l’Occupation.
Trop sacrilège d’égratigner le mythe de l’épopée guerrière. À quoi bon jeter la suspicion sur la distribution des rôles entre héros et salauds, entre Résistance et Collaboration ?
La nostalgie laisserait-elle une petite place à l’empathie, fût-ce au comble de la cruauté ? Mon premier roman agite ce cas de conscience dans le sillage sanglant de Pierre Paoli, commis de perception à Aubigny-sur-Nère, dont le destin bascule en 1943 lorsqu’il devient le féroce tortionnaire de la Gestapo de Bourges.
Le soir de cette révélation, ses parents lui confient les cahiers manuscrits dans lesquels son grand-père racontait, jour après jour, sa vie et son œuvre : l’itinéraire d’une ambition SS au service de l’Europe nouvelle.