Pourquoi la nostalgie deviendrait-elle soudainement suspecte lorsqu’elle jette un regard sur la réforme de l’enseignement de l’Histoire pour les classes de collège ?
Jadis, il était de bon ton de dénigrer l’enseignement laïcard, ânonnant aux écoliers de nos lointaines colonies l’histoire de « nos ancêtres les Gaulois »…
Aujourd’hui, un cénacle de pédagos-intellos niveau bac+30 — beaucoup plus intelligents que nous tous, bien sûr — veut nous convaincre que le temps est venu d’enseigner aux petits Français « l’histoire de nos frères d’Afrique avant l’arrivée des méchants colons ».
Que signifie cette introduction d’éléments des civilisations africaines dans les programmes du collège ? Est-ce un tribut pédagogique à payer à l’inénarrable devoir de repentance ? Est-ce un alibi commode pour inventer un « nouveau modèle national », capitulant face aux réflexes communauristes qui minent peu à peu notre République une et indivisible ? Est-ce une énième réforme pour démontrer que nos brillants chercheurs en sciences de l’éducation ont enfin trouvé une raison d’exister ?
Le mystère est entier. Et je n’aurai pas la prétention d’arbitrer ce débat pédagogique qui agite nos élites, toujours en quête de « signal fort », pour mieux dissimuler leurs faibles convictions.
Celles et ceux qui préfèrent renouer avec la vraie histoire de France, avec nos héros, — leur panache, leurs vertus, leurs exploits, — préféreront bien sûr un vrai livre d’Histoire, comme le propose mon dernier ouvrage*. Juste un conseil de lecture, comme cela, par hasard…
*Les Héros de l’Histoire de France, de Vercingétorix à de Gaulle (Paris, Éditions Hors Collection, septembre 2010, 15,5 sur 23,5 cm, 160 pages, illustrations NB, 14,90 €)
Pour celles et ceux qui aiment culpabiliser, Cf. cet article, étonnant ou affligeant, selon les goûts :
Pour celles et ceux qui souhaitent réagir, Cf. cette initiative, sans garantie de résultat :
http://www.histoire-avenir.fr/