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ACTU & NOSTALGIE N°38

Crise.jpgSi la nostalgie flotte si bien dans « l’air du temps », n’est-ce pas imputable à l’ambiance de crise qui n’a pas son pareil pour plomber l’humeur contemporaine ?

Crisis ? What Crisis ? C’était, souvenez-vous, le titre d’un album de Supertramp, sorti en... 1975. Le mot fêtera bientôt ses quarante ans. Anniversaire promis à la discrétion tant le signifiant a imprégné les comportements des générations post-Trente Glorieuses ?

Suggérant d’autres mots-clefs guère plus enthousiasmants — empêchement, expectative, fatalité, incertitudes, prudence, récession, renoncement, etc. — ce mot anxiogène est aussi le prétexte de vivre un présent en suspens, dans l’attente d’une sortie… de crise bien sûr.

Alors le mot s’accroche à nos certitudes, jusqu’à venir expliquer tous nos maux, grands ou petits.

« Sommes-nous comme ça » parce que c’est la crise ? Ou est-ce la crise parce que « nous sommes comme ça » ? À chacun d’expliquer sa façon de vivre avec… Comme si la résilience se proposait de nous guérir. Avec la promesse que tout ira mieux après.

Si la crise offre un levier de conspiration pour les spéculateurs,  elle est aussi source d’inspiration pour les artistes. Alors soudain, elle devient plus gaie, presque agréable à vivre. À l’image de ce morceau de bravoure en chanson, signée Albin de la Simone, sage incarnation de la mélancolie chic. Comme un hommage discret à l’envoûtante nostalgie.



Albin de la Simone / La crise par LEXPRESS 

Albin.jpg

http://www.albindelasimone.com/

 

 

 

 

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