Comme la nostalgie porte souvent un regard attendri sur les moments datés, — parfois même un peu trop figés sur leur époque —, amusons-nous à réécouter « Février de cette année-là », dans une version guitare joliment dépouillée.
Avec sa barbe à la Bakounine, ce Maxime Le Forestier de l’année 1973 se la jouait révolutionnaire inspiré, surfant sur la mode des « chansons engagées ». Des mélodies qui n’engageaient guère que les bonnes consciences de la bourgeoisie libertaire d’alors.
Au gré d’un texte célébrant sa date anniversaire (1949), la chanson évoque certains événements contemporains que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Et la ritournelle de nous répéter que « sur le calendrier, au mois de février, les jours allongent peu à peu »… Une bonne nouvelle à savourer chaque année qui méritait bien une chanson, sans même qu'elle ait besoin d’être « engagée » !
Commentaires
merci!!!