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  • LE LIVRE DE LA SEMAINE (n°6)

    Cette semaine, j’ai le plaisir de vous présenter un livre fort instructif, opportunément « couronné par l’Académie française », où le vieux Paris sourit à notre imagination.

    DRUMONT (Édouard).- Mon vieux Paris
    (Paris, Ernest Flammarion éditeur, 1879 – 11,5 sur 18 cm, ilustr. Gaston Coindre, 384 pages)

    NDLR – Oublions un peu le polémiste Drumont, avec sa nauséabonde « France Juive », et découvrons le conteur Drumont, ami de Daudet, qui sait mettre tant de poésie dans l’érudition…

    EXTRAIT - « Au portrait de la ville troublante, il nous a plus de substituer un portrait d’aïeule qui sait bien es choses et qui a vu les plus grands parmi les hommes s’efforcer de conquérir pour une minute sa difficile attention.
    Tout en badinant jadis à son heure, elle a rempli le monde du brut d’événements formidables ; elle aime à revenir maintenant dans toutes ces vieilles maisons où grandissent des fils et des petits-fils qui seront dignes d’elle ; c’est là qu’elle révèle à l’écrivain ou à l’artiste qui l’interroge quelques fragments de cette histoire qui est la plus retentissante du genre humain et qui a été écrite par nos pères.
    Grâce à notre naïveté, l’étranger effectivement a fait souvent la mode dans nos murs, quelquefois même s’il a fait la loi, nos pères ont seuls fait l’histoire. Commencée avec la petite Lutèce perdue dans les roseaux, cette histoire a été tant bien que mal jusqu’au Champ de Mars de 1878. Il nous semble opportun de nous rappeler ces traditions et de mettre en tête de ce livre où nous avons essayé de ressusciter quelques pages de l’existence d’autrefois et d’évoquer quelques personnages du Passé, ce titre à la fois respectueux et familier, ce titre qui constate une durée glorieuse et un âge vénérable et qui affirme aussi une affection juvénile et vivante : Mon vieux Paris. »

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  • LE LIVRE DE LA SEMAINE (n°5)

    Cette semaine, j’ai le plaisir de vous présenter un livre émouvant, dont Jean Aicard, de l’Académie française, signe la préface, en hommage à ceux qui ont chèrement défendu « l’idéal moral de la France ».

    Histoire de la Grande Guerre par un Français
    (Paris, Librairie A. Hatier, 1921- 13 sur 19 cm, 406 pages)

    NDLR – Un livre scolaire comme on n’en fait plus, qui transmet aux enfants le sens du devoir, de l’honneur et de la patrie. Des mots bizarrement devenus suspects, qu’il faut éviter aujourd’hui de prononcer, même le jour où on commémore l’Armistice. Mais moi, je les aime bien ces mots. Et je partage mon opinion…

    EXTRAIT - « Selon qu’elle est offensive ou défensive, la guerre apparaît sous deux figures bien distinctes l’une de l’autre.
    Offensive, la guerre d’une nation policée s’attaquant à des nations civilisées, est un retour de primitive barbarie. Toutes les raisons politiques invoquées pour lui donne une apparence de légitimité sont des mensonges. Elle est alors la Bête monstrueuse qui tue pour dévorer la proie ; puis qui prend goût au sang, et tue pour tuer. Elle est le geste de l’instinct en liberté, féroce.
    Défensive, la guerre exalte la plus belle et la plus difficile des vertus : la vertu du sacrifice. Chaque soldat, en défendant sa propre existence et celle des siens, offre et risque sa vie pour le salut commun.
    « Qui attaque ma patrie, attaque mon foyer. » L’homme défend avec le sien, tous les foyers dont l’ensemble s’appelle la patrie. »

    Préface de Jean Aicard, de l’Académie française

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  • EN PARTANCE

    Ce week-end, 5 et 6 novembre, suivez-moi à la 24e Foire du Livre de Brive-la-Gaillarde : "trois jours de rencontres et de découvertes autour du livre"...plutôt pour les visiteurs, car les auteurs sont occupés à signer leurs livres.

    Vous pouvez aussi y musarder sur le web : foiredulivre.net


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