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  • PRENONS DATE...

    Cahier-Grammaire.jpgLe Salon du Livre de Paris, c'est la grande fête annuelle à la gloire de Gutenberg. Là où le « support print » - pour parler jeune - ose encore toiser le « support Web ».

    Il y en a pour tous les âges, pour toutes les bourses et pour tous les goûts. Et chacun trouve ce qu'il vient y chercher : le lecteur averti un bon livre,  le journaliste fouineur les nouvelles marottes du marché de l'édition, et le badaud ahuri une dédicace d'un personnage célèbre estampillé « Vu à la télé ».

    Le modeste auteur, lui, sagement assis sur son stand, savoure la chance d'y rencontrer « son public », et repart rasséréné à la seule idée que ses lecteurs existent bel et bien. Comme s'il fallait des moments comme celui-là pour garder foi en l'écriture.

    Je n'oublierai pas d'y penser le samedi 27 mars prochain, de 11 heures à 13 heures, lors de ma séance de dédicaces, là où j'aurai le plaisir de vous retrouver « pour vrai »...

    Pour tout savoir sur le Salon du livre 2010, consultez ce lien :

    http://www.salondulivreparis.com/site/FR/Programme,C948,I907.htm?KM_Session=f8fdea6216df6c2647030a55b6d1f278

     

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  • PAGE D'HISTOIRE N°4

    Paris brûle 01.jpgComme chaque année, au fil des grandes pages de l’histoire de France, le service public télévisuel accomplit sa mission commémorative.

    L’énième rediffusion de « Paris brûle-t-il ? », jeudi 21 août, participe à cette discrète page culturelle qui suffira à réveiller, l’espace d’un soir avachi sur notre canapé, le vague souvenir de la Libération de Paris.

    Même si cette « grande fresque » a quelque peu vieilli, elle brille à présent d’un charme suranné, comme seule la nostalgie sait embellir le septième art.

    Certes, l’insertion d’images authentiques de la Libération rend un peu plus maladroite la théâtralité des combats reconstitués.

    Certes, le scénario fait peut-être la part un peu trop belle à la légende intouchable de la division Leclerc.

    Certes, on se surprend, plutôt qu’à suivre la vraie-fausse intrigue, à dévisager les vieilles gloires de notre patrimoine cinématographique.

    Mais dès que défile le générique, on a l’impression de refermer ces vieux manuels scolaires des années 1950. Dans la même veine héroïque, ils ont façonné le tableau historique des 24 et 25 août 1944, tout à l’honneur de la « Résistance parisienne » qui, dans la pédagogie politiquement correcte de l’époque, vole souvent la vedette aux troupes alliées. Comme si la France savourait sans pudeur la joie de s’être libérée toute seule…

     

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    EXTRAIT –

     Le 6 juin 1944, sur les plages de Normandie, des milliers de navires débarquèrent des armées françaises (sic), anglaises, américaines, avec un matériel considérable de canons et de chars blindés. Après deux mois de combats, elles approchèrent de Paris.

    Alors, Paris se souleva. Hommes, femmes, enfants élevèrent des barricades. On vit des jeunes gens sans armes attaquer des tanks et des camions ennemis. Enfin, le 24 août 1944, les chars du général Leclerc entrèrent dans la capitale, pendant que les cloches sonnaient à toute volée. Fous de joie, les Parisiens riaient, pleuraient, chantaient la Marseillaise, criaient : « Vive la France ! ». Ils étaient libres.

    Le lendemain, le général de Gaulle entra dans Paris.

     Source : AUDRIN (E.) & DECHAPPE (M. & L.) – Notre France, son Histoire - Cours élémentaire des écoles primaires 

    (Paris, Editions Lavauzelle, 1968)

     

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