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feuilleton - Page 2

  • P&V n°05

    Focus sur la secte Takèlélo

    affiche-finale.pngÀ l’approche du championnat de France d’échecs qui se disputera dans quelques jours à Agen, osons une approche ethnologique de l’étrange tribu des passionnés du jeu d’échecs dont les plus acharnés sont, à n’en pont douter, membres actifs de la « secte Takèlélo », tout à la gloire de performances homériques — et non moins narcissiques — permettant de grappiller quelques points de plus pour leur ELO, le fameux classement international permettant de hiérarchiser les talents… et d’intimider son prochain adversaire.

    Lors du PARIS GRAND CHESS TOUR 2016, il suffisait de tendre l’oreille et d’ouvrir les yeux pour identifier, parmi le public des aficionados du noble jeu, quelques specimen assez rares de cette secte incroyable. L’épisode 4 de notre feuilleton s’en tient à quelques portraits authentiques et d’autant plus savoureux…

     

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  • P&V n°02

    Le jeu d'échecs : ésotérique ou grand public ?

    PGCT-2017.jpgCruelle déception autour de l’échiquier ! Les amateurs éclairés du noble jeu seront, cette année, privés du PARIS GRAND CHESS TOUR, du moins ceux qui aiment assister in live, — spectateurs en salle —, au « so smart & so exciting » Wimbledon des échecs.

    La deuxième édition du PGCT — du 21 au 25 juin — ne sera pas, hélas, ouverte au public. Il sera organisé dans les studios de Canal+ à Boulogne-Billancourt pour être diffusé en direct et en intégralité sur Dailymotion.

    Qu’importent les raisons commerciales ou matérielles, non publiées à ce jour, qui ont dicté ce choix stupide. Déplorons simplement que le jeu d’échecs peine à se dépêtrer de son maudit paradoxe : prétendre acquérir une dimension grand public et peiner à s’affranchir de sa dimension ésotérique.

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  • ACTU ET NOSTALGIE N°18

    234.jpgQuand la nostalgie explore les fictions d’antan, — celle  que la télévision accompagnait d’un rectangle blanc pour éloigner les enfants du petit écran — revient en mémoire l’ombre terrifiante de Belphégor qui jetait nuitamment ses malédictions dans le dédale du Louvre.

    Réflexe incongru bien sûr : cette silhouette inquiétante rejaillit aujourd’hui sous l’apparence des inénarrables femmes en niqab qui déambulent sur les trottoirs parisiens sans respect aucun pour la divinité moabite.

    Belphégor, elle, savait se tenir. Elle ne quittait jamais les murs de son monument historique préféré. Elle n’apparaissait que la nuit. Elle ne revendiquait aucun droit à l’identité culturelle ou religieuse.

    Rien de comparable, sinon l’allure spectrale, aux étranges femmes en niqab. Leur accoutrement échauffe les grands esprits de notre représentation nationale. Au nom d’une laïcité qui ne sait plus où donner de la tête, ce port vestimentaire est désormais proscrit sur l’espace public. La loi votée le 12 octobre 2010 est entrée en vigueur le 11 avril, à l’appui d’une curieuse dialectique où les prétentions pédagogiques se mêlent confusément aux  circonlocutions politicardes.

    Les zélés porte-parole du législateur nous expliquent qu’avant de sanctionner notre mutine Belphégor, l’autorité judiciaire lui fera un « rappel à la loi »… Un « stage de citoyenneté » lui sera proposé comme alternative à l’amende de 150 Euros. Au besoin, « une ambassadrice de la laïcité », — un dispositif financé à hauteur de 80.000 euros par le ministère de l’immigration —  l’assistera pour l’aider à mieux assumer de lever le voile, et ainsi mieux prendre confiance sur notre généreuse terre d’asile…

    Que d’égards républicains pour d’indomptables sosies de Belphégor...

    Et quel affront pour une divinité qui, par sa discrétion, incarnait la plus noble des vertus laïques !

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    Serie TV - Belphegor - Generique par webmaster18