À votre guise
Avec l’automne, la lumière devient plus fade, le ciel plus capricieux, l’air plus frais. En premier, les arbres annoncent la couleur. Et notre humeur s’en ressent, moins enjouée peut-être, plus portée aux états d’âme. Avec fougue et lyrisme, l’école romantique du XIXe siècle excellait à célébrer cette étrange communion entre l’homme et la nature. Bien plus que le rythme des saisons, c’est « l’horrible fardeau du Temps » qui vient nourrir son inspiration crépusculaire. Maître incontesté du genre, Charles Baudelaire.