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  • BEL ADAGE n°2

    Adage saisi sur le vif, en dernière page d'un vieux cahier d'école anonyme : éloge d'une qualité qui peine à se faire valoir...
    L'écolier n'a pas trouvé le courage pour en achever la (re)copie.
    Sans doute n'était-il pas convaincu ?
    Ou peut-être la récré avait-elle sonné ?

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  • LIVRE DÉLICIEUX N°3

    VIVE L'ÉTÉ ?

    Cette semaine, j’ai le plaisir de vous présenter un joli « Tableau de l’Amour conjugal » , réservé à celles et ceux qui veulent tout savoir de l’étrange alchimie de l’amour, avant et pendant le mariage, avec ou sans « devoir conjugal »…
    L’extrait que je soumets à votre réflexion ouvre un débat de saison : l’été, saison idéal pour l’amour ? Ou l’amour, loisir idéal de l’été ?
    À vous d’apprécier, de méditer, et de conclure, au sens rhétorique bien sûr !

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    Source : Docteur VENETTE.- Tableau de l’Amour conjugal
    (Paris, Librairie Astra, s.d., vers 1930, 330 pages, 12 sur 19 cm)

    EXTRAIT –

    La chaleur excessive de l’été nous épuise et nous affaiblit tellement que nous ne sommes pas alors capables d’entreprendre une affaire où il y a beaucoup à travailler. L’excès de chaleur du mois de juillet et août, joint à notre complexion bouillante, détruit notre chaleur naturelle et affaiblit nos parties.
    Elle produit beaucoup de bile, qui ensuite nous rend faibles et languissants. Si nous voulons alors nous joindre amoureusement à une femme, nos forces nous manquent aussitôt. Et bien qu’au commencement la passion nous en fournisse assez pour faire quelque effort, nous ressentons néanmoins bientôt après des faiblesses et des épuisements extraordinaires qui nous empêchent d’être vaillants, et si nous voulons nous affaiblir tout à fait et nous procurer des maladies, nous n’avons alors qu’à caresser souvent une femme.
    Au contraire, les femmes sont beaucoup plus amoureuses en été. Leur tempérament froid et humide est corrigé par les ardeurs du soleil. Leurs conduits sont plus ouverts, leurs humeurs plus agitées, et leur imagination plus émue. C’est en ce temps-là que quelques-unes sollicitent plutôt les hommes qu’elles n’en sont sollicitées, et qu’une nudité négligée de leur part nous fait aisément connaître qu’elles meurent d’envie d’éteindre le feu que la nature leur a allumé au sein.
    En vérité, ces passons amoureuses sont mal partagées ! Pendant que les femmes sont ardentes, nous sommes languissants. Leur passion ne commence pas plutôt à paraître que la nôtre se dissipe, comme si la nature voulait nous montrer par là que l’excès de l’amour est tout à fait contraire à la santé des hommes.


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    RAPPEL –
    Si vous avez encore des doutes ou si vous voulez vérifier votre aptitude au mariage, procurez-vous vite mon livre-jeu « Vive la Mariée ! »…

    Testez vos connaissances pour réussir votre vie conjugale !

    Attention, après lecture du questionnaire, vous ne pourrez plus dire : « Je ne savais pas… »

  • PAGE D'HISTOIRE N°1

    Cette nouvelle rubrique vous propose de jeter un regard, amusé et songeur, sur les anciens manuels d’histoire de France.

    Témoins du passé, affichant toujours la bienveillante neutralité chère aux dogmes laïcs, ils n’en sont pas moins, à leur insu, le curieux miroir de leur époque.
    Par les mots et les images, ils flattent les bons sentiments, louent les prudes vertus, déroulent le message "politiquement correct » du temps avec cette fausse naïveté qui ravit tant notre esprit critique.

    En clin d’œil à l’actualité du moment, nous vous invitons à méditer sur la comparaison entre le roi et le président de la République, dans sa version IVème République bien sûr, et sur la vigilance à promouvoir l’Etat de droit !

    Source : GAUTROT LACOURT (Jeanne) & GOZÉ (Edmond).- Premier Livre d’Histoire de France pour le cours élémentaire (Paris, Éditions Bourrelier, 1955, 18,5 sur 22,5 cm, 96 pages)

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    EXTRAIT –

    « Puisque la France n’a plus de roi, qui donc commande chez nous ?
    Ce n’est pas le Président de la République, bien qu’il soit le premier des Français. Pourtant il habite comme le roi un palais enchanté à Paris, c’est l’Élysée. Comme le roi, il a des soldats à sa porte, et des soldats qui l’accompagnent lorsqu’il va à l’Opéra. Comme le roi, il reçoit dans ses salons dorés les visiteurs importants. Il donne des bals et des dîners en leur honneur.
    Comme le roi, il peut sauver un condamné à mort rien qu’en signant un papier.
    Mais il ne peut pas faire ce qui lui plaît, comme faisait le roi. Il doit obéir à la Loi comme tous les Français. Il n’habite que sept ans son beau palais. Il redevient ensuite un Français comme tous les autres. Il est remplacé à l’Élysée par un nouveau Président de la République.
    Ce ne sont pas non plus les élus du peuple français qui commandent. Ils ont pourtant, eux aussi, des palais, dans Paris. Mais ce n’est pas pour y habiter, ni pour y donner des fêtes. C’est pour y discuter et y voter des lois.
    Alors qui commande en République ? Ce n’est pas un roi, c’est la LOI. »

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