Cette semaine, HONNEUR à un charmant village où mes ancêtres ont pris racine dès le XVIIIe siècle : LA BORNE, petite patrie des potiers berrichons.
Avec soin et assiduité, le GILBLOG peaufine à merveille l’identité d’une tradition artisanale dont l’authenticité ne cède rien à la béate nostalgie.
Courez-y vite : http://www.gilblog.fr
L’illustration s’avère fort pertinente et de bon goût. Les textes conjuguent précision et concision : une qualité assez rare chez les « bloguistes » du terroir.
Les clins d’œil historiques font bon ménage avec l’actualité culturelle de la contrée.
La fibre écolo, parfois redondante (selon mon humble avis), évite le piège de la polémique stérile.
Les rubriques, comme les chroniques, vantent les charmes insoupçonnés de notre belle région, mieux que les O.T.S.I. berrichons, trop souvent rivés à une conception archaïque du « tourisme vert ».
Au côté de « Libr’Herry » et de « Villiers-le-Bel le village », le GILBLOG mérite, de toute évidence, de rejoindre l’excellente communauté des « jolis blogs de clochers »… Un cercle vertueux qui ne demande qu’à grandir.
-
-
LES VACANCES DE PAPA
Il vient de paraître, mon dernier ouvrage.
Une ambiance de vacances, comme on les aime, pour accueillir bientôt l'été...
LE LIVRE EN QUELQUES MOTS :
Redécouvrons avec bonheur la formidable épopée des premiers congés payés, l’effervescence des départs en vacances, les joies du bord de mer et des jeux de plage, les débuts du camping ou encore les toutes premières vacances à la montagne de nos parents ou grands-parents…
Au fil de 350 clichés, inédits pour la plupart, le temps semble suspendu. Parce qu’on sait qu’il fait bon vivre en France. Parce qu’on a l’impression de feuilleter un album de famille. Parce qu’on prend plaisir à reconnaître là une France joyeuse, frivole et insouciante… Un paradis que la nostalgie a le mérite de sortir de l’oubli.
GIMARD (Jacques) - Les Vacances de Papa
(Paris, Terres Éditions, juin 2008, 336 pages, 20 sur 18 cm, 26 €)
EXTRAIT :
Aller prendre l’air, est-ce vraiment nécessaire ? demandera l’incorrigible sédentaire, comme pour nous donner mauvaise conscience. Oublions vite ce vieux bougon.
Nous, les amoureux des vacances, on aime partir. Pour fuir un univers que la routine rétrécit toujours un peu plus. Pour élargir notre horizon. Pour donner libre cours à notre curiosité.
Oxygéner le corps, aérer l’esprit, éprouver de nouvelles sensations, aussi délicieuses qu’éphémères : savourons ensemble la magie du dépaysement. Juste pour ouvrir une douce parenthèse. Juste pour offrir à nos émotions quelques points de suspension…