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  • 2008

    Tournons la page 2007 sans nostalgie.

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    Et feuilletons le livre 2008 sans euphorie...

    MEILLEURS VŒUX À TOUTES ET À TOUS

    Que cette nouvelle année soit belle et sereine !

  • BEL OBJET N°2

    PENDULE TCHÈQUE

    Cette vieille pendule d'échecs en bakélite, de fabrication tchèque, à une époque où le communisme avait pour (seul) génie de produire des virtuoses en "noble jeu", a un charme fou, n'est-ce pas ?
    Dommage, il manque le son : son bruyant tic-tac rappelle au joueur perdu dans ses réflexions que chaque seconde blesse et que la dernière tue...
    Elle m'a donné rendez-vous un jour d'août, en brocante dans l'Yonne, à Aillant-sur-Tholon.
    Elle m'attendait. Je l'ai adoptée. Mais je n'ai jamais osé "taper un blitz" avec elle. Parce qu'elle mérite mieux que cela : une vraie et longue partie, avec un vrai jeu ancien, sur un antique échiquier. Juste pour le plaisir de se laisser envoûter par le charme discret de la nostalgie échiquéenne.

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  • RAVISSANTE RÉCITATION N°1

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    Au hasard des pages jaunies de vieux manuels scolaires, on lit parfois de savoureuses récitations. Rejaillit alors le souvenir de ce pénible exercice de mémoire, censé éveiller en nous le goût des belles lettres.
    Redécouvrir des textes comme on n’en lit plus, comme on n’en apprend plus, insufflant morale et poésie dans les gestes anodins du quotidien, n’est-ce pas aussi un « petit plaisir minuscule » de la nostalgie ?
    Une belle histoire que cette nouvelle rubrique vous invite à partager.

    LE MOUCHOIR PERDU

    Tu dis : « Ce n’était qu’un mouchoir !
    En venant je l’ai laissé choir
    Près de l’école, sur la route ».
    Ce mouchoir, sais-tu ce qu’il coûte ?
    Si tu veux le savoir, écoute.

    D’un geste large de la main,
    Le laboureur sème le lin ;
    Le lin mûrit ; on le moissonne.
    À la ménagère on le donne.
    On fait, en écrasant le lin,
    La filasse avec chaque brin.

    La ménagère alors le file ;
    Le fuseau tourne et tourne, agile.
    Voici du fil : le tisserand
    Pour le mettre au métier le prend.

    Et le tisserand fait la toile
    Dont le marchand fera la voile,
    La chemise et le bon mouchoir
    Que le gaspilleur laissa choir.

    Mais tu prendras garde sans doute,
    Puisque tu sais tout ce que coûte
    De temps, de travail et d’effort,
    Le bon mouchoir fait de lin fort.

    Octave AUBERT
    Pour nos chers enfants (Paris, Fernand Nathan éditeur)

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