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république socialiste

  • ACTU & NOSTALGIE N°65

    « L’Esprit Charlie », jusqu’à en vomir !

    Charlie.jpgQuand bien même la nostalgie serait-elle enchanteresse, au fil de tendres souvenirs jaillis de l’enfance, de mauvais esprits s’ingénient parfois à la rendre sombre et désespérante. À l’image des commémorations expiatoires que la République socialiste nous inflige en ce début d’année. Comme si la Nation toute entière devait célébrer le culte voué à un genre libertaire si peu représentatif de l’identité française.

    Comme si les simagrées larmoyantes autour de « l’Esprit Charlie » servaient de viatique à une République en panne d’idéal.

    Comble du mauvais goût : l’hebdomadaire Charlie-Hebdo — que l’intelligentsia socialiste érige en modèle de déontologie journalistique — en remet une couche, en publiant à la une un dessin « provocateur », avec la vanité de croire que ce jouissif adjectif est synonyme de génie.

    Adeptes dociles du panurgisme à la française, les disciples de « l’Esprit Charlie » auront du mal, cette fois, à reconnaître dans cette caricature facile les joyeuses vertus de la « pensée positive » qu’ils aiment tant louer par ailleurs, dans le confort douillet des salons de thé parisiens.

    Qui pourrait nier le manque de courage de la bande à Charlie ?

    Charlie-Hebdo-6I2016.jpgParce que les dessinateurs ont à présent trop la trouille de s’en prendre au prophète Mahomet, ils s’amusent à dénigrer Dieu. Un Dieu barbu, bien hébreu, bien catho, comme par hasard ! Là au moins, ils ne risquent rien. Ni kalachnikov, ni menaces, ni intimidation. Voilà une éternité que le lobby catho, rompu à une taiseuse pénitence, a déserté le terrain de l’indignation. Voilà trop longtemps que l’esprit Charlie n’avait pris plaisir à « bouffer du curé » sous prétexte de laïcité intransigeante. Garantie assurée d’impunité. Mieux encore : brevet de respectabilité auprès d’une République socialiste qui se réjouit du Ramadan et persifle la tradition des crèches de Noël…

    Qui pourrait nier la désinvolte vulgarité de Charlie-Hebdo ?

    Apôtre auto-proclamé de la bigoterie laïcarde — dans une consternante confusion entre athéisme et laïcité — le patron du journal, l'auguste dessinateur Riss, dans la posture altière d’un Ravachol embourgeoisé, revendique haut et fort « oser rire du religieux » et dénoncer « les fanatiques abrutis par le Coran et les culs-bénis venus d’autres religions ». En crachant sur la religion, en niant tout respect de la pratique religieuse, il se pose en grand gourou de la cause libertaire, comme un sale gosse qui veut encore croire à l’extase euphorisante de la dérision soixante-huitarde. Antienne pathétique et incohérente ! Voilà un an, La bande à Charlie invitait ses gentils lecteurs à « surtout ne pas faire d’amalgame » entre islamistes et musulmans. Et aujourd’hui, elle professe à cœur joie l’amalgame anti-religieux. La trouille au ventre, mieux vaut se servir du bon vieux Dieu catho en paravent de la couardise. Petite circonstance atténuante : comment un journal satirique, spécialiste des blagues « couilles-bites-nichons », pourrait-il faire œuvre de subtilités métaphysiques ?

    Qui pourrait nier le déshonneur lamentable de la bande à Charlie, à l’endroit des victimes du terrorisme ?

    Paris-Attentats.jpgEn novembre dernier, elle prit soin de « témoigner son soutien aux familles endeuillées », parmi lesquelles des familles croyantes qui cultivent le souvenir de leur enfant dans la prière, la communion et le recueillement. Est-ce vraiment les respecter que de dénigrer en toute obscénité leur pratique religieuse ? Cette apologie de la provocation gratuite au nom d’une tradition voltairienne trop subtile pour ces scribouilleurs peu inspirés, n’est-elle pas un terrible outrage infligé à celles et ceux qui souffrent ?

    Au nom d’un « humour décalé au troisième degré » dont ils s’estiment les maîtres-penseurs, la suffisance de ces tristes clowns est indécente. Comment peuvent-ils espérer le moindre respect en semant tant d’irrespect ? Pourquoi devrions-nous nous montrer tolérants face à ce vomie d’intolérance ?

    Bien sûr la vie continue. Bien sûr le clergé médiatique va nous abreuver de reportages lénifiants sur la reconnaissance éternelle de la Nation à "l’Esprit Charlie". Bien sûr, la République socialiste en sortira grandie.

    Laissons alors passer l’écume des jours. En notre for intérieur, l’essentiel n’est-il pas d’accueillir l’Année nouvelle avec décence, dignité et respect ? Trois mots qui ne se reconnaîtront jamais dans le sinistre "Esprit Charlie". Trois mots que nous aimons entre tous, en résistance active à la bien-pensance nauséabonde du boboland libertaire.

    Aux artisans de Paix,

    Heureuse Année 2016.

    Décence, Dignité & Respect

    … si loin de « l’Esprit Charlie » !

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  • ACTU & NOSTALGIE N°37

    Épiphanie-03.jpgLa nostalgie réveillerait-elle en nous un brin de mauvaise conscience ? La tradition vient nous taquiner au moment où nous nous apprêtons à savourer la galette des Rois. Jadis, — comme nous le rappelle l’hebdomadaire Le Pèlerin sur un ton quelque peu sentencieux, —, il était d’usage, au moment de servir les convives, de réserver la part de Dieu, dévolue à être offerte à un pauvre quidam. Coutume domestique d’une époque où la charité était perçue comme un geste pudique, à mille lieues de la propagande contemporaine, tapageuse et exaspérante, autour d’un « devoir de solidarité » qu’il appartiendrait toujours aux mêmes d’assumer, au lieu et place d’un État qui gaspille trop par ailleurs…

     Laïcisée, devenue profane a fortiori, la tradition de la galette des Rois perpétue ce moment de convivialité mais elle a oublié l’émotion d’antan, ce petit élan de générosité, en souvenir de mystérieux rois mages, dont la richesse n’avait d’égale que l’humilité. Un hommage vraiment insupportable pour notre République socialiste « qui n’aime pas les riches »

     

    EXTRAIT —

    « La famille est à table, le gâteau des rois est apporté. Le couteau se lève sur ce gâteau solennel comme pour un sacrifice. Dans toutes les familles chrétiennes, celui qui découpe le gâteau ne manque part de réserver la part de Dieu. C’est cette part que l’on s’empressera de porter au pauvre qui viendra tout à l’heure frapper à la porte et demander d’être associé à la joie de ceux qui possèdent.

    Excellent usage à conserver que celui de la part à Dieu, et combien chrétien !

    Quoi de plus utile de nous habituer prélever, sur tous les biens que la Providence nous donne, quelque chose à lui offrir en action de grâces.

    Le nom de cette part donnée au pauvre habitue à considérer dans le malheureux qui souffre et qui a besoin un membre de Jésus-Christ.

    Sacrifice et esprit de foi qui relèvent tous les actes du chrétien et le distinguent des hommes dont les yeux se tournent uniquement vers la terre. »

     Source : Le Pèlerin — 7 janvier 1900

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